lundi 29 juin 2015

Dead Or Alive – Rip It Up Live [Vhs] (septembre 1988)


1er concert du groupe Dead Or Alive édité mondialement en cassette vidéo au format VHS, Bétamax ainsi qu’en Laserdisc, « RIP IT UP LIVE » a été tourné lors de 2 concerts au Japon. Le premier filmé le 9 octobre 1987 à Tokyo dans la salle de concert Budokan et le 2ème tourné à Osaka dans la salle Jo Hall le 11 octobre 1987.

Le concert sortira 1 an plus tard en septembre 1988 et les éditions françaises et anglaises de ce concert qui sortiront en vidéo-cassette (au format VHS comme la mienne) comprendront en bonus avant le concert, le clip de leur nouveau tube « Turn Around And Count 2 Ten » sorti le même mois.

Malheureusement le clip ne sera pas présent sur les éditions Laserdisc ni américaine ni japonaise et c’est bien dommage car la vidéo-cassette est le seul endroit où on peut voir ce vidéo-clip en version courte puisque c’est une version longue spécialement créée en 2003 que le groupe choisira d’inclure dans son intégrale des clips en dvd « EVOLUTION ».

Et c’est aussi cette vidéo en version longue basée sur le remix « The Pearl And Dean I Had A Disco Dream Mix » de 7 minutes, loin d’être le meilleur remix de cette chanson d’ailleurs que l’on retrouve également sur Youtube.

CASSETTE VIDEO VHS FRANÇAISE DE « RIP IT UP LIVE » :





CONTENU DE LA VIDÉO :

00.00-04.50 TURN AROUND AND COUNT 2 TEN le clip

00.00-01.16 COPYRIGHTS, LOGOS ET TITRES
01.17-06.46 HOOKED ON LOVE
06.46-11.58 MY HEART GOES BANG (GET ME TO THE DOCTOR)
11.58-17.06 YOU SPIN ME ROUND (LIKE A RECORD)
17.06-20.34 LOVER COME BACK TO ME
20.34-25.24 BRAND NEW LOVER
25.24-28.53 I’LL SAVE YOU ALL MY KISSES
28.54-32.15 IN TOO DEEP
32.15-37.38 SOMETHING IN MY HOUSE
37.39-41.41 COME INSIDE
41.41-42.01 HAPPY BIRTHDAY JAMES HYDE
42.02-46.27 SON OF A GUN
46.27-46.59 ALIGATO OSAKA ALIGATO (fausse fin du concert)
46.59-50.49 I’LL SAVE YOU ALL MY KISSES encore (reprise)
50.50-53.00 CRÉDITS ET GÉNÉRIQUE DE FIN :
DEAD OR ALIVE TOUR ORGANISATION…

Autant le dire tout de suite, sur scène le chanteur chante en playback, c’est évident car les voix sont identiques à leur version disque, mais malgré tout je ne peux m’empêcher de saluer la performance presque « sportive » pour Pete Burns et ses deux danseurs Adam Perry & James Hyde d’enchaîner ses 11 titres et leurs chorégraphies interprétées comme une locomotive envoyée à pleine puissance... 

11 titres, 53 minutes et pas une minute pour reprendre son souffle. Ce concert reprend le concept de l’album du même nom « RIP IT UP » qui enchaînait les 8 derniers tubes du groupe auxquels se rajoutent ici les titres « Come Inside » de l’album « MAD, BAD AND DANGEROUS TO KNOW » et « Son Of A Gun » leur dernier single japonais sans s’arrêter une minute, rien qu’à regarder ce concert d’une traite, moi-même j’en suis sorti presque épuisé. lol

Car contrairement à la plupart des artistes sur scène Pete Burns ne se repose pas une minute avec un ou 2 titres lents, non, c’est de la dance music hi-NRG et ça ne s’arrête jamais. C’est sûr on aurait préféré une « vraie » prestation live mais c’est clair qu’en dansant et sautillant partout comme ils le font là, cela n’aurait clairement pas été possible.

En tout cas, il s’agit là d’un concert mémorable que je vais vous raconter, comme si vous y étiez. lol Si vous souhaitez réellement le voir (et je vous y encourage vivement), il est aujourd’hui disponible non seulement sur Youtube mais surtout en bonus sur « EVOLUTION » le best of intégrale des clips en DVD, sorti en 2003.

Mais malgré ce playback il est vrai assez regrettable ce concert est tout de même plus que satisfaisant et distrayant au possible. Et voici un peu comment cela se passe. Ils commencent par interpréter « Hooked On Love ». Sur scène presque tous les musiciens sont habillés en noir et en vêtements et blousons de cuir.

Pete Burns lui, arrive avec un pantalon en cuir moulant, une veste, un crucifix argenté et une grande ceinture abdominale noire et se contente d’un petit « Hello Tokyo » avant de se tenir l’entrejambe (ça commence bien) dès les premières notes de la chanson, (Do you deal in it, ‘cos I want some…) comme quoi Michael Jackson n’est pas le seul à nous faire le coup de s’aggriper cet endroit-là sur scène.

Sa prestation dès « Hooked On Love » est d’emblée surprenante surtout lorsqu’il s’agenouille quand la musique s’arrête et qu’il chante comme sur le disque le fameux couplet « …and I pray… ». 

On aperçoit pendant le concert très rarement le guitariste Mike Percy (qui est en shorty moulant noir) et encore plus rarement le clavier du groupe Tim Lever qui a lui aussi un blouson de cuir.

Quant au batteur Steve Coy on le voit aussi très rarement à tel point que j’aurais bien du mal à vous dire comment il était habillé si ce n’est qu’il portait un débardeur (noir bien sûr : ils se sont tous donné le mot avec la couleur noire ou quoi ? !).

Quand « Hooked On Love » se termine comme sur la compil CD « RIP IT UP », les titres s’enchaînent sans temps mort à peine entrecoupés de gimmick comme le fameux « Rock It, Rock It » et on enchaîne sur le solo de guitare électrique de « My Heart Goes Bang (Get Me To The Doctor) » qui permet au chanteur de s’absenter momentanément pendant que se déroule le remix japanisant « american wipe-out mix » de la chanson.

Lorsque le chanteur revient sur scène il porte le fameux blouson de cuir avec des mirroirs du vidéo-clip de la chanson, fait un clin d’œil à la foule et démarre son interprétation. S’enchaînent ensuite le fameux tube « You Spin Me Round (Like A Record) » et « Lover Come Back To Me ».

Pendant ce titre, le chanteur se couche sur le dos sur scène et bat la mesure avec ses pieds (original !) puis profite du solo de guitare de « Brand New Lover » pour revenir ensuite avec une veste rouge avec des brodures noires.

A partir de ce moment-là, les 2 prestations live (celle de Tokyo et celle de Osaka) sont clairement mélangées. Dans l’une d’elles, Pete Burns ne porte pas un pantalon de cuir mais un panta-short en cuir tout aussi moulant.

Puis ils en viennent à interpréter leur tube du moment « I’ll Save You All My Kisses » qui était le 4ème et dernier extrait de l’album « MAD, BAD AND DANGEROUS TO KNOW » et qui était le titre que le groupe promouvait au moment de ce concert.

Les deux danseurs se mettent torse nus dans une des prestations où Pete Burns reste en shorty moulant noir et dans l’autre prestation Pete Burns est en collants noirs et slip noir et les danseurs ont gardé leur t-shirts.

Pete Burns demande pendant la chanson « …Kisses » Do you wanna kiss me ? (voulez-vous m’embrasser) et fait un baiser de la bouche en direction de la foule, puis leur re-demande « ha ? ».

Pendant cette chanson, les danseurs font comme dans le clip de « I’ll Save You All My Kisses » et se frottent l’entre-jambe de leurs jeans avec des ceintures en cuir et après le solo de clavier enlèvent ensuite leur jean pour finir en t-shirt et string à paillettes ( ! ).

Puis vient le moment d’interpréter « In Too Deep » sans doute le titre le plus calme mais pas le moins suggestif puisque à chaque fois que le chanteur chante « In Too Deep » (traduction : en profondeur), les danseurs font un mouvement du bassin d’avant en arrière qui ne laisse aucune place à une autre interprétation (si vous voyez ce que je veux dire).

Puis après cette chanson, sur la scène s’affichent des éclairs et des rires démoniaques du film « L’Exorciste » se font entendre et c’est bien sûr le moment d’interpréter leur tube gothique culte « Something In My House ».

Quand Pete Burns dit « I am being haunted », toute la musique s’arrête sur le mot « haunted » comme pendant le remix « Mortevicar Mix », un effet du plus bel effet (c’est le cas de le dire). On sent clairement la préférence du public japonais pour ce morceau car ils se mettent à tous taper des mains avec la batterie du morceau.

Pendant la musique, le chanteur lance un « Tokyo » devant une foule en délire. Le morceau se termine sur des samples macabres de « L’Exorciste » et d’autres samples « Rock It, Rock It ». 

Et dans une scène mémorable, des images du film de vampires « Nosferatu » sont projetés sur la scène mais lorsque le chanteur se retourne pour les voir, les images disparaissent. Bel effet, bravo !

Dans une des prestations, les danseurs ont tombé le t-shirt et finissent donc uniquement avec un string à paillettes (noir pour l’un, argenté pour l’autre) pour interpréter le morceau « Come Inside », un choix surprenant puisque c’est le seul titre qui n’est pas devenu un single. Pete doit donc l’apprécier particulièrement.

Après « Come Inside », le chanteur lance un « Happy Birthday James » (joyeux anniversaire James) à l’un de ses danseurs (j’imagine donc que son anniversaire doit être le 9 ou le 11 octobre). Puis vient l’interprétation du dernier morceau « Son Of A Gun ».

Le chanteur rejoint pendant le morceau Mike Percy pendant son solo de guitare et très brièvement Steve Coy à la batterie également, ce qu’il ne fera pas pour Tim Lever le clavier, à moins que cette scène ait été coupée au montage.

Pete Burns a alors une autre veste avec les manches toutes cloutées. Après la chanson « Son Of A Gun », le chanteur prend les danseurs par la main et disent au revoir au public. Mike Percy les rejoint. Ils saluent la foule et Mike Percy tient une caméra et filme le public.

Puis tous reprennent leur place une dernière fois pour une nouvelle reprise du single actuel « I’ll Save You All My Kisses ». Pete Burns fait un signe aux danseurs avec leur micro et les danseurs le rejoignent vers la bas de la scène, ils ont des serviettes blanches autour de leur taille et se servent ensuite de leurs serviettes pour les frotter contre leur entrejambes (c’est le morceau idéal pour ça puisque c’est exactement ce qui se passe dans le vidéo-clip de la chanson aussi).

Pendant le solo du clavier de la chanson, le chanteur se baisse et attend ainsi. Un(e) fan est alors désigné(e) pour venir lui embrasser les fesses ( oui je sais, ça surprend ! ) mais les japonais étant un peuple plutôt pudique, aucune d’entre elles ni aucun d’entre eux n’osera saisir l’occasion qui leur était offerte ici (lol).

Cependant on peut voir sur la jaquette de la vidéo qu’une marque de lèvres rouges figurent sur ses fesses, donc il faut croire qu’à certaines prestations, le truc a du marché ou alors c’est un coup de marketing juste pour la jaquette de la vidéo. ;)

Pour finir à la fin de la chanson le chanteur envoie plusieurs bisous en direction de la foule. Il s’exclame « Sayonara ! », tous les musiciens le rejoignent sur scène et ils saluent le public tous ensemble avant de partir. Et les fumigènes envahissent la scène.

Pendant les crédits de fin du concert, on voit en filigrane avec le texte qui défile des images du groupe et de ses danseurs qui quittent la scène et rejoignent leur voiture pour repartir.

La vidéo du concert (dédicacé à la mère du chanteur qui est morte en 1987 d’un cancer) se termine sur ce texte : « This video is dedicated to the memory of : Eva Maria Bettina Burns 1913-1987. Never forgotten. Always loved » (traduction : Cette vidéo est dédicacée à la mémoire de Eva Maria Bettina Burns 1913-1987. Jamais oubliée. Toujours aimée).

Il existe peu de supports sur « RIP IT UP LIVE » aussi je peux me permettre de les afficher ici presque tous. Mis à part ma vidéo VHS française, il existe aussi :

LASERDISC JAPONAIS DE « RIP IT UP LIVE » :





LASERDISC AMÉRICAIN DE « RIP IT UP LIVE » :



VIDÉO VHS AMÉRICAINE DE « RIP IT UP LIVE » :




VIDÉO VHS JAPONAISE DE « RIP IT UP LIVE » :




Pour avoir une idée de l’énergie insensée dépensée lors de ce concert, voici leur prestation sur l’un de leurs meilleurs titres pendant ce concert « Something In My House », merci Youtube :




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