3ème et dernier single
officiel extrait de « NUDE » le 4ème album de Dead Or
Alive, « Baby Don’t Say Goodbye » a vu sa promotion être un peu plus
chaotique que celle des singles précédents (ce qui arrive souvent en fin
d’exploitation d’un album).
Il n’y aura donc pas de
vidéo-clip pour cette chanson (dommage) et elle ne sortira en single 2 titres
qu’au Japon. Cependant 2 Maxi 45 tours seront pressés mais là encore sans
pochette (avec juste un sticker en couleur sur la pochette du premier) et ces disques vinyles-là ne seront pressés qu'aux Etats-Unis !
Personnellement je ne suis pas très fan de cette chanson, mais je me dois d'admettre que la pochette du single est comme toujours chez Dead Or Alive très réussie.
J’adore cette pochette où la photo de Pete Burns trône au milieu d’autres dessins plus ou moins réussis de « vedettes » comme Tina Turner, Elvis Presley, Sid Vicious du groupe Sex Pistols, Jesus et la Vierge Marie ( ! ) : on se demande bien ce qu’ils viennent faire là car ils ne font pas vraiment de la musique mais bon… lol il y a aussi une femme politique Margaret Thatcher et bien sûr Madonna (coiffure période « Live To Tell ») !
La présence d’un dessin de Madonna peut en surprendre certains mais pas moi car Pete Burns doit forcément l’admirer puisqu’il a failli faire la 1ère partie de son concert « Who’s That Girl Tour » en 1987 et qu’il a même repris « Why’s It So Hard » son titre de l’album « EROTICA » sur l’album tribute consacré à Madonna « VIRGIN VOICES » où d’autres artistes chantaient les chansons de la madonne.
On apprend d’ailleurs dans son autobiographie « FREAK UNIQUE » qu’il aurait préféré interpréter « Papa Don’t Preach » mais que le morceau avait déjà été choisi par un autre artiste, chose étrange puisque ce titre ne figure même pas au final sur cette compilation.
J’aurais bien aimé le voir chanter « Papa Don’t Preach » mais j’apprécie malgré tout sa version de « Why’s It So Hard » même si je préfère quand même l’original bien sûr.
Comme je l’ai déjà écrit, je ne
suis pas fan de la chanson « Baby Don’t Say Goodbye » même si les
paroles sont pas mal du tout et assez originales. J’aime bien quand il chante
« Bad dreams can come true, I woke up this morning and I knew I was
losing you » (traduction : les mauvais rêves peuvent se réaliser car
je me suis réveillé ce matin et je savais que j’étais en train de te
perdre). :)
Mais même si les paroles sont
très habiles et intéressantes, je trouve que la musique est un peu trop banale
et ennuyeuse et qu'elle ne tient pas la route, surtout lorsqu'on la compare aux
singles qu’ils l’ont précédé.
Et même s’il existe de nombreuses
versions de ce titre, aucun ne trouve vraiment grâce à mes yeux à l’exception
du « club mix » et du « cheer’s vocal ». Mais surtout il y avait
tellement mieux sur l’album à sortir en single que ça me mettrait presque en colère.
« Stop Kicking My Heart
Around » a des paroles bien meilleures et une mélodie incendiaire et
imparable tout comme le titre furieusement électronique « My Forbidden
Lover ».
Même « I Cannot Carry
On » qui sortira en single promo uniquement juste après, bien que un peu plus
mélancolique, est plus mélodieux et joli que « Baby Don’t Say
Goodbye », enfin bon, le titre doit plaire à Pete Burns pour une raison
que j’ignore, enfin j’imagine…
CD SINGLE JAPONAIS DE « BABY
DON’T SAY GOODBYE » :
1. BABY DON'T SAY GOODBYE edited house version 4.03
2. BABY DON'T SAY GOODBYE extended mix 6.43
2. BABY DON'T SAY GOODBYE extended mix 6.43
Sur ce CD single « snap pack » japonais on trouve
2 versions de « Baby Don’t Say Goodbye » : une version courte et
une version longue.
La version courte appelée
« edited house version » est très proche de la version
« alternative mix » de 4 minutes 18 que l’on retrouve en bonus sur
l’édition japonaise de l’album « NUDE » sauf que celle-ci a une
guitare rajoutée sur son introduction mais partage avec cette version ainsi qu'avec la version « radio edit » un enchaînement plus rapide des 2 premiers
couplets de paroles.
Ce titre se termine un peu comme
la version album sauf que les dernières notes sont répétées sur une quinzaine
de secondes supplémentaires par rapport à celle-ci.
La version longue sur ce disque
est la seule qui s’appelle « extended mix » et là encore elle est
assez proche de la version album sauf qu’il y a plus d’écho dans la mélodie de
ce mix-ci. Par contre il y a des variations de volume très importantes sur ce
titre, ce qui est assez dérangeant et surprenant.
En effet à 3 minutes 14 subitement
le volume augmente et le son se fait plus aigu. Le tout retourne à la normale à
4 minutes 14 pour reprendre l’augmentation de volume à 5 minutes. Un
problème de mastering est survenu sur ce morceau semblerait-il, non ?
Sur ce remix comme sur la version
qui se trouve sur l’album japonais « NUDE REMADE REMODELLED » les
paroles ont été changées et des couplets supplémentaires ont été rajoutés (ici et seulement ici il
chante : « if you’ll reach out, I’ll be there, sugarpie honey bunch,
you know that I love you » !).
Un Maxi 45 tours promo avec 5
remixes de « Baby Don’t Say Goodbye » a également été pressé mais
seulement aux U.S.A. et sans pochette, uniquement avec un sticker en couleur collé sur la pochette blanche unie.
Ce
Maxi 45 tours étant très rare et souvent donc difficile à acquérir et même s’il
est vendu, il est souvent vendu très cher, aussi je vais bien prendre le temps
de décrire ses remixes qui sont quand même bien rares donc.
MAXI 45 TOURS PROMO N° 1 (U.S.A.
ONLY) DE « BABY DON’T SAY GOODBYE » :
1. BABY DON'T SAY GOODBYE club mix 8.33
2. BABY DON'T SAY GOODBYE instrumental 4.51
3. BABY DON'T SAY GOODBYE cheer's vocal 7.09
4. BABY DON'T SAY GOODBYE danny's dub 3.30
5. BABY DON'T SAY GOODBYE radio edit 4.27
2. BABY DON'T SAY GOODBYE instrumental 4.51
3. BABY DON'T SAY GOODBYE cheer's vocal 7.09
4. BABY DON'T SAY GOODBYE danny's dub 3.30
5. BABY DON'T SAY GOODBYE radio edit 4.27
Ce Maxi 45 tours n’ayant pas de
pochette à proprement parler puisqu’il est vendu dans une pochette blanche unie avec aucune photo ni mention des titres, du groupe, des remixeurs etc, j’ai ici
virtuellement élargi le sticker pour qu’il ressemble à une pochette mais le
sticker lui, n’est même pas carré mais plutôt rectangulaire, comme vous pouvez
le voir ici.
Il est difficile de savoir
pourquoi ce Maxi vinyle a été vendu ainsi cependant, visiblement une pochette
différente étant bien prévue soit pour le CD Maxi, soit pour le Maxi vinyle
puisque sur le livret de « Nude Tour », figurait bien cette pochette
différente pour « Baby Don’t Say Goodbye », dommage qu’elle n’ait au
final, jamais été utilisée.
POCHETTE INÉDITE POUR
« BABY DON’T SAY GOODBYE » MAIS JAMAIS UTILISÉE :
(en bas à droite sur la page 20 du programme du « Nude Tour » ci-dessous)
(en bas à droite sur la page 20 du programme du
Pour en revenir au contenu de ce
disque, je dirais que meilleur remix est ici est pour moi le premier. Avec ce
« club mix » de 8 minutes 33 et sa très longue introduction de 2
minutes, on en a vraiment pour son argent.
Au début la batterie commence
décortiquée, puis la basse joue un air différent puis rejoint la musique
habituelle jusqu’à un break à 4 minutes 30 ou la basse différente
reprend suivie d’un sampling génial à 5 minutes 25 de Pete Burns qui chante
« baby on the radio », ces effets-là sont très chouettes et j'adore ça. ;)
Même la fin de cette version
longue est originale et s’arrête sur les cordes du morceau jouées seules et
sans la batterie, original !
En 5ème remix sur ce
disque on trouve la version « radio edit » qui est vraiment très
décevante et fade. Je suis d’autant plus déçu que D.O.A. a pris
l’habitude de nous faire toujours des remixes de folie pour les versions singles et
en comparaison, celle-ci n’est vraiment pas digne des versions singles qui
l’ont précédée, aussi je suis bien déçu.
Aucune originalité ici alors que
c’est bien ici qu’il aurait fallu intégrer les sampling géniaux « baby on
the radio » que l’on retrouve à la fois sur la version « club
mix » et sur la version « cheer’s vocal ». Ici le « radio
edit » commence comme la version « alternative mix » avec la
mélodie plus en retrait (un peu plus étouffée) et la basse un peu plus en
avant.
Seule originalité de cette
version « radio edit » un break avec la batterie seule à 3 minutes
mais hormis ceci ce remix est très quelconque et décevant, à oublier. Le remix
se termine en baissant le son sur la 2ème répétition du refrain. Bof et re-bof. :(
Le 2ème titre présent
sur ce Maxi est un remix « instrumental » de la version « radio
edit » mais sans le break de batterie à 3 minutes donc rien de bien
original non plus.
La version dub intitulée
« danny’s dub » en piste 4 elle, commence sur la batterie, plus
électronique encore que d’habitude et comprend aussi les sons d’accompagnement
de la mélodie (mais sans la mélodie par-dessus).
Puis viennent les cordes, des
claps de batteries et la voix de Pete qui répète avec de l’écho des bouts du
refrain, des « ah ah » comme au début du refrain et des « my
love » et ce mix se termine sur les cordes sans batterie tout comme le
« club mix ».
Enfin en piste 3 il y a le remix
le plus intéressant hormis le génialissime « club mix » c'est-à-dire
le remix appelé « cheer’s vocal » de 7 minutes et 9 secondes où la
basse joue une mélodie différente. Ce n’est pas non plus ni un dub ni un
instrumental donc toute la chanson est bien chantée dans ce remix mais
l’accompagnement est ici plus dépouillé que sur le « club mix ».
En effet, très souvent quand Pete
chante les couplets on a droit qu’à la batterie et à la basse. Par contre le
sampling génial que j’appelle maintenant « baby on the radio » est
aussi reproduit ici comme sur le « club mix » mais à 4 minutes 38
dans ce remix-ci. Le remix s’arrête sur plusieurs samples de Pete chantant avec
de l’écho dans sa voix « New-York » et « Paris ».
Comme ce Maxi 45 tours est vendu
sans pochette de disque imprimée et que les ronds du disque recto et verso n’indiquent
pas grand-chose comme renseignements sur la ou les personnes qui auraient mixé
ces titres, on n’a donc aucune certitude sur ces informations.
Cependant le nom des remixes nous
aide un peu. Le fait que l’un d’entre eux s’appelle « danny’s dub » et
qu’un autre s’appelle « cheer’s vocal » tendrait à nous faire croire
que ces remixes sont du remixeur, D.J. et producteur new-yorkais Danny Tenaglia
car il sévissait également dans un nightclub de Miami appelé le « Cheers »
en 1989, date à laquelle ce disque est sorti.
Certains pensent que seul le « danny’s
dub » et le « cheer’s vocal » seraient de Danny Tenaglia, les
autres ayant pu être remixés par quelqu’un d’autre mais personnellement j’en
doute car ces 5 remixes là ont un style tellement proche que je reste persuadé
qu’ils ont tous été remixés par la même personne ou la même équipe de
production selon moi.
Sur sa fiche Wikipedia anglaise
Danny Tenaglia indique d’ailleurs avoir remixé « Baby Don’t Say Goodbye »
en 1989 pour Dead Or Alive mais il n’indique pas le nombre de remixes réalisés.
Il existe également un 2ème
Maxi 45 tours mais qui ne semble pas être officiel. C’est un Maxi 45 tours avec
en face A un remix inédit de « Baby Don’t Say Goodbye » appelé « the
powerful club twelve » remixé par un remixeur mystérieux appelé « Sir
Arthur » mais sur la face B on trouve un titre qui n’a rien à avoir avec
D.O.A appelé « Something's Jumpin' In Your Shirt » interprété par Malcolm
McLaren et le Bootzilla Orchestra.
MAXI 45 TOURS PROMO N° 2 (U.S.A.
ONLY) DE « BABY DON’T SAY GOODBYE » :
1. BABY DON’T SAY GOODBYE the powerful club twelve 5.47
2. SOMETHING’S JUMPIN’ IN YOUR SHIRT the sir arthur edit 3.57
(ce second morceau n'est pas de Dead Or Alive)
2. SOMETHING’S JUMPIN’ IN YOUR SHIRT the sir arthur edit 3.57
(ce second morceau n'est pas de Dead Or Alive)
Là encore, il n’y a pas de pochette,
ni même de sticker cette fois-ci, le disque est simplement contenu dans une
pochette blanche unie avec aucune inscription d’aucune sorte dessus.
Ce remix « the powerful club
twelve » est le pire de tous les remixes de « Baby Don’t Say Goodbye »
car son édition est plus qu’aléatoire : le début de la batterie ne démarre
pas très naturellement et certains enchaînements sont assez chaotiques et le
remix se contente de reprendre principalement la version album de la chanson en
en changeant simplement l’agencement, bref un remix à oublier !
Même si ce single n’est jamais
sorti en Angleterre ni en Europe, au Japon « Baby Don’t Say Goodbye »
tout comme « Turn Around And Count 2 Ten » et « Come Home With
Me Baby » : les singles précédents extraits de l’album « NUDE »
a été numéro 1 des ventes de singles.
Aux Etats-Unis, même si ce titre
n’apparaît pas au classement officiel « Billboard Hot 100 » des
ventes de singles, en revanche il est apparu le 25 novembre 1989 au classement des
titres les plus joués en boite de nuit le « Billboard Hot Dance/Club Play »
où il a passé 10 semaines dans ce classement et où son meilleur score
était d’être classé 6ème. Ce sera d’ailleurs leur dernier titre à se
classer aux U.S.A.
Pour ceux que la chanson
« Baby Don’t Say Goodbye » intéressent je terminerais également par
dire qu’une des versions les plus intéressantes car comprenant des couplets et
improvisations supplémentaires de Pete Burns est la version de « Baby
Don’t Say Goodbye » qui se trouve sur l’album sorti uniquement au Japon « NUDE
REMADE REMODELLED » même si la meilleure de toutes reste pour moi la
version « club mix » mais celle-ci est, hélas, toujours inédite à
l’heure actuelle en compact disc.
En tant que fan de Dead Or Alive
j’ai pris contact avec la maison de disques Cherry Red Records qui a ré-édité
de façon magistrale le 1er album du groupe « SOPHISTICATED BOOM
BOOM » afin qu’ils produisent une compilation double CD comprenant tous
les remixes rares du groupe (dont ce fameux « club mix ») et la maison de
disques était enthousiaste concernant mon projet.
Hélas, Sony Music a rejeté notre
proposition alors que je leur avais fourni un double-CD avec les remixes en
question déjà dessus et un livret de 16 pages tout en couleur racontant
l’histoire du groupe. Vraiment pas cool de la part de Sony Music car j’avais
même pris contact avec le photographe Mario Testino qui a plein de photos inédites
sur DOA pour le livret, je leur avais vraiment tout donné sur un plateau et ils
ont dit non. Vraiment pas cool Sony, vous ne trouvez pas ?
Je vous propose d’écouter ce
fameux « club mix » de « Baby Don’t Say Goodbye », le
meilleur remix du lot avec cet incroyable et très jouissif sampling à 5 minutes
25 ! :)
bon album, mauvaise promotion.... SAW etaient uniquement dans la production
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