mardi 30 juin 2015

Modern Talking – You Can Win If You Want (13 mars 1985)


2ème single de Modern Talking, « You Can Win If You Want » est extrait de leur 1er album « THE FIRST ALBUM » et suivra leur tube mondial « You’re My Heart, You’re My Soul ».

En France, contrairement aux autres pays du monde, nous avons eu droit (encore une fois) à une pochette différente avec une photo du groupe, là où le reste du monde a eu une pochette en noir et blanc représentant un damier. (pour une fois qu’on a du bol)

J’ai donc bien entendu acheté le 45 tours et le Maxi 45 tours original de cette chanson.

45 TOURS FRANÇAIS DE « YOU CAN WIN IF YOU WANT » :





1. YOU CAN WIN IF YOU WANT special remix 3.43
2. DO YOU WANNA 4.25

La version 45 tours est légèrement différente de la version album, une partie de l’assez longue introduction au piano y est coupée (9 secondes en moins). C’est également cette version single « special remix » qu’on retrouve sur le vidéo-clip.

Cette version « special remix » est assez rare puisqu’il faudra attendre la compilation triple-CD « All The Best » sortie le 23 mars 2012 pour la voir apparaître sur un album de Modern Talking soit 27 ans après sa sortie !

En France, nous avons également bénéficié d’une face B différente puisque c’est le très joli titre du 1er album « Do You Wanna » que l’on retrouve en face B chez nous alors que dans d’autres pays c’était soit la version instrumentale de « You Can Win If You Want » soit le titre « One In A Million » du 1er album (beaucoup moins enthousiasmant) que l’on retrouvait en face B de ce 45 tours.

Dans les paroles de la chanson écrite par Dieter Bohlen (le chanteur blond et unique compositeur du groupe), « You Can Win If You Want » (traduction : Tu peux gagner si tu le veux) décrit la situation d’une jeune fille en rupture familiale qui s’enfuit de chez elle à la recherche d’indépendance et pour fuir une famille qui avait planifié tout son avenir à sa place (« a steady job and a nice young man, your parents had your future planned » / traduction : un travail stable et un gentil jeune homme, tes parents avait déjà planifié tout ton avenir).

Là encore j’ai tenté de scanner avec un scanner au format A4 la pochette de mon Maxi 45 tours, j’ai donc du m’y prendre à 2 ou 3 fois et c’est hélas visible sur mes scans mais qui sont malgré tout de bien meilleure qualité que les scans ou les photos de ce maxi très rare que l’on peut trouver sur Internet.

Le coin gauche de mon Maxi a malheureusement un peu souffert lorsque j’ai eu un dégât des eaux chez moi il y a quelques années puisque j’avais eu à l’époque la très mauvaise idée de ranger mes Maxis vinyles et mes Laserdiscs vidéo dans une étagère qui se trouvait au ras du sol. :(

MAXI 45 TOURS FRANÇAIS DE « YOU CAN WIN IF YOU WANT » :





1. YOU CAN WIN IF YOU WANT special dance version 5.19
2. DO YOU WANNA 4.25

Autant Dépêche Mode, Pet Shop Boys ou Dead Or Alive sont des spécialistes des remixes versions longues, autant le groupe Modern Talking n’est pas très doué pour ça hélas.

Cependant le remix version longue « special dance version » de « You Can Win If You Want » est un des remixes les plus réussis du groupe (avec celui de « You’re My Heart, You’re My Soul ») même s’il ne révolutionne pas le genre (il comprend des parties d’instrumental avec des samples chantés avec de l’écho dessus) mais il est tout de même très agréable à écouter. Les remixes des singles « Cheri Cheri Lady » ou « Brother Louie » qui suivront seront, eux, beaucoup plus catastrophiques que celui-ci.

On retrouve sur le Maxi 45 tours en face B, la même face B que sur le single français à savoir le titre du 1er album « Do You Wanna ». C’est le seul titre de Modern Talking des années 80 qui ne soit pas entièrement composé par Dieter Bohlen. La musique est entièrement composée par Dieter mais les paroles sont elles, écrites par Dieter Bohlen en collaboration avec la poète et compositrice américaine Mary Susan Applegate.

Mary Applegate écrira également le tube de Jennifer Rush « The Power Of Love » qui sera ensuite repris en 1993 par Céline Dion.

En 1998, le groupe publiera un coffret de 10 CD singles appelé « SELECTED SINGLES 85-98 » qui regroupe des reproductions fidèles des 9 premiers Maxi-45 tours du groupe au format CD single en pochette cartonnée dont le single de « You Can Win If You Want ». C’est la première fois que l’instrumental de la chanson paraît alors en CD.

MAXI-CD EUROPÉEN DE « YOU CAN WIN IF YOU WANT » CD 2 DU COFFRET :





1. YOU CAN WIN IF YOU WANT special dance version 5.19
2. YOU CAN WIN IF YOU WANT instrumental 3.42
3. ONE IN A MILLION 3.38

Le Maxi-CD se contente de reproduire sur CD le contenu des Maxi 45 tours internationaux de la chanson. On retrouve donc sur ce disque, outre la version longue de « You Can Win If You Want », sa version instrumentale en piste 2 ainsi que sa face B internationale « One In A Million ».

Bien que « You Can Win If You Want » soit, à mes yeux, une bien plus belle chanson que leur 1er tube « You’re My Heart, You’re My Soul », elle a un peu moins marché que le single précédent qui a été un tube mondial monstre mais « You Can Win… » se défendra bien malgré tout dans les classements mondiaux.

« You Can Win If You Want » se classera numéro 1 des ventes de singles en Allemagne et en Autriche, 2ème des ventes en Belgique, en Espagne et en Suisse, 6ème aux Pays-Bas, 39ème en Italie et seulement 70ème au TOP anglais, où comme les titres de Sandra, ceux de Modern Talking font également rarement des étincelles dans les charts anglo-saxons (bizarrement).

En Allemagne, leur pays d’origine, « You Can Win If You Want » sera dans le TOP 5 pendant 3 semaines avant d’atteindre la 1ère place après 3 semaines d’exploitation. Ce single sera disque d’or là-bas avec plus de 250 000 singles vendus.

C’est en France que le single de « You Can Win If You Want » se sera le mieux vendu (avec près de 500 000 exemplaires vendus), même si au TOP 50, la chanson ne sera classée qu’à la 8ème place seulement.

Dans les éditions internationales les plus surprenantes de « You Can Win If You Want » on peut noter le 45 tours italien avec son fond jaune poussin et qui comporte une photo qui sera utilisée en France pour illustrer leur 3ème 45 tours, leur single suivant « Cheri Cheri Lady » ou encore la pochette du 45 tours anglais qui comporte 2 photos individuelles des chanteurs que l’on retrouvera en pochette poster à l’intérieur des éditions vinyles des 33 tours du 1er album du groupe.

45 TOURS EUROPÉEN DE « YOU CAN WIN IF YOU WANT » :





45 TOURS ITALIEN DE « YOU CAN WIN IF YOU WANT » :





45 TOURS ANGLAIS DE « YOU CAN WIN IF YOU WANT » : 





Modern Talking avait dans les années 80, l’habitude très surprenante de sortir pas moins de 2 albums par an ( ! ), personnellement je ne connais pas beaucoup d’artistes qui aient pu se permettre un tel rythme.  

Dans les années 2000, ils ne sortiront plus qu’un album par an, mais contrairement à leurs albums des années 80 qui n’avaient que 10 morceaux (en général), leurs albums des années 2000 en avaient souvent plus de 16.

Leur premier album « THE FIRST ALBUM » sortira moins d’un mois après le single de « You Can Win If You Want » le 1er avril 1985. Malgré le succès de ce dernier vendu dès novembre 1985 à plus d’un million d’exemplaires, le suivant « LET’S TALK ABOUT LOVE » sortira à peine 6 mois plus tard le 14 octobre 1985.

Dans le vidéo-clip de « You Can Win If You Want », on voit le groupe et le chanteur Thomas Anders au piano interpréter le morceau. Ces scènes sont entrecoupées par les images d’une fan qui fuit son domicile familial avec son petit ami pour finir par rencontrer le groupe et leur demander un autographe dès qu'ils ont fini de chanter avant de les regarder partir ensuite en voiture.

Ce vidéo-clip ainsi que tous ceux du groupe Modern Talking sont disponibles sur le dvd officiel du groupe « THE FINAL ALBUM – THE ULTIMATE BEST OF » sorti le 5 août 2003.

Pour voir le clip de « You Can Win If You Want » sur Youtube, c’est par ici :




Britney Spears – I Love Rock’n’Roll (27 mai 2002)


4ème extrait de « BRITNEY » le 3ème album de Britney Spears, « I Love Rock’n’Roll » est une reprise du groupe anglais Arrows composée par 2 des membres du groupe Alan Merill et Jake Hoover, reprise ensuite en 1982 par Joan Jett And The Blackhearts qui en fera un tube grâce à l’aide non négligeable de la chaîne musicale américaine MTV (« I Love Rock’n’Roll » sera un des premiers vidéo-clips diffusé sur cette chaîne).

Sorti après « I’m A Slave 4 U », « Overprotected » et « I’m Not A Girl, Not Yet A Woman » ce titre sera le 4ème extrait de l’album « BRITNEY » dans le monde entier à l’exception de la France (pour une fois qu’on a d’la chance) ;) où ce sera le titre « Anticipating » co-écrit par Britney elle-même qui sortira chez nous à la place (et reprendra le même design de pochette pour son single).

Moi je ne suis pas trop fan de cette chanson. Je trouve d’ailleurs que les reprises, ce n’est pas généralement ce que Britney Spears réussi le mieux. Pourtant dès ses débuts, ses équipes de productions insistent visiblement pour que chaque album en ait au moins une.

En effet sur son 1er album « … BABY ONE MORE TIME » elle reprendra le tube de Sonny et Cher « The Beat Goes On », sur son 2ème album « OOPS ! … I DID IT AGAIN » elle reprendra le tube des Rolling Stones « (I Can’t Get No) Satisfaction ». Je dois dire malgré tout que de ses 3 reprises, c’est malgré tout « I Love Rock’n’Roll » la plus belle réussite je trouve.

Et je ne suis pas le seul à le penser puisque plusieurs critiques musicaux l’ont fait remarquer également à la sortie de ce disque comme le journaliste Barry Walters du magazine musical américain « Rolling Stone » qui écrit que malgré qu’elle ne va pas assez loin pour se différencier des versions originales de la chanson, ce titre bat sans problème ce que les ingénieurs avaient fait des reprises sur ses albums précédents.

Malgré tout ce titre ne sera pas du goût de tout le monde puisque Matthew Wilkening de la radio en ligne « AOL Radio » classera cette chanson à la 37ème place des pires chansons qui existent en 2010 !

« I Love Rock’n’Roll » a toujours été une des chansons préférées de Britney Spears lorsqu’elle était plus jeune comme elle l’a admis plusieurs fois en interview au moment de la sortie de ce disque. Selon Steve Lunt de sa maison de disques Jive Records, Britney a écouté la version originale du groupe Arrows juste avant d’enregistrer sa version.

Bien que ce ne soit pas l’un de mes titres préférés de Britney Spears, j’ai tout de même acheté 2 supports de cette chanson. Le CD single français et le Maxi-CD européen.

CD SINGLE FRANÇAIS DE « I LOVE ROCK’N’ROLL » :





1. I LOVE ROCK’N’ROLL album version 3.07
2. I LOVE ROCK’N’ROLL karaoke version 3.04

Sur le CD 2 titres français on retrouve 2 versions de la chanson. Tout d’abord la version album de 3 minutes 07 et ensuite une version karaoké qui est en fait une version instrumentale où les refrains sont chantés par les chœurs (mais pas par Britney Spears). Il y a également quelques « yeah with me » hurlés par les chœurs pendant les couplets. ;)

Bien que je ne sois pas fan des photos en noir et blanc, je dois admettre que la pochette est sympa. Dommage que ce sera la même qui sera utilisée pour le single français de « Anticipating ». Mais il y a des photos bien plus sympas incluses dans le CD-Maxi européen qui auraient fait des pochettes encore plus belles et plus adaptées au côté rock de cette chanson (comme la photo en en-tête de cet article par exemple).

Mais tous les disques CD de « I Love Rock’n’Roll » bénéficient de picture discs de Britney Spears bien sympas (bleu pour le single et rouge pour le maxi).

CD MAXI EUROPÉEN DE « I LOVE ROCK’N’ROLL » : (avec 4 pochettes cartonnées)











1. I LOVE ROCK’N’ROLL album version 3.07
2. I LOVE ROCK’N’ROLL karaoke version 3.06
3. OVERPROTECTED darkchild remix edit 3.08
4. I LOVE ROCK’N’ROLL vidéo 3.07 (au format .MOV de Apple Quicktime)

Sur le CD Maxi européen, il y a les 2 versions de « I Love Rock’n’Roll » qui se trouvent sur le CD 2 titres français ainsi que la vidéo de la chanson au format .MOV de Apple Quicktime mais qui est également visionnable par les PC sous Windows.

Il y a également une version courte du « darkchild remix » de la chanson « Overprotected » à peine plus courte de 14 secondes par rapport à celle qui se trouve sur le Maxi-CD de « Overprotected » (les premières secondes du morceau ont été amputées).

Ce CD Maxi comprend également en cadeau 4 superbes photos au format pochettes cartonnées de Britney Spears avec la mention Britney Spears, I Love Rock’n’Roll et chacune de ses photos aurait fait une plus belle pochette encore que la pochette d’origine en noir et blanc.

Cette fois même les CD internationaux ne sont pas très différents pour cette chanson puisque même le CD single et le CD maxi japonais ressemblent très fortement aux supports européens à la seule différence qu’ils comportent (comme toujours) beaucoup plus de remixes et incluent cette fois-ci un poster de la pochette principale.

CD JAPONAIS DE « I LOVE ROCK ‘N’ ROLL » avec poster inclus :






CD PROMO EUROPÉEN DE « I LOVE ROCK ‘N’ ROLL » :




Même si le morceau ne sera classé numéro 1 nulle part, le titre sera tout de même 6ème des ventes de singles en Hongrie, 7ème en Allemagne et en Écosse, 8ème en Irlande, 9ème en Autriche, 13ème en Australie, 15ème en Belgique et en Suède, 17ème aux Pays-Bas, 19ème en Finlande, 20ème en Italie et 26ème au Japon.

En Angleterre, « I Love Rock’n’Roll » sera classé 13ème des ventes de singles. Ce sera là-bas le pire score d’un titre de Britney Spears, jusqu’à l’arrivée du single « Radar » en juin 2009 qui ne sera classé qu’à la 46ème place.

« I Love Rock’n’Roll » sera tout de même disque d’or en Australie avec près de 35 000 singles vendus. Sorti le 27 mai 2002 en Allemagne et dans le reste du monde, le single sortira plus tardivement au Japon (le 19 juin) et encore plus tard en Angleterre où le single ne sortira que le 1er juillet 2002 (il s’agit d’ailleurs peut-être là d’une des raisons de son score décevant au Royaume-Uni).

Dans le vidéo-clip de « I Love Rock’n’Roll » réalisé par Chris Applebaum, on y voit Britney Spears, interpréter la chanson, toute de cuir vêtue. Elle y est d’ailleurs très sexy je trouve (surtout dans les images en couleurs du clip).

Chris Applebaum réalisera de nombreux vidéos-clip pour des artistes connus comme Nick Carter du groupe Backstreet Boys (« Help Me »), Celine Dion (« Goodbye’s (The Saddest Word) » ou encore Hilary Duff (« So Yesterday ») et le groupe Hanson (« Penny And Me »). 

Pour Britney, il réalisera également le vidéo-clip (1ère version) de « Overprotected ».

Pour voir le clip de « I Love Rock’n’Roll » version Britney Spears sur Youtube c’est par ici :



lundi 29 juin 2015

Dead Or Alive – Rip It Up Live [Vhs] (septembre 1988)


1er concert du groupe Dead Or Alive édité mondialement en cassette vidéo au format VHS, Bétamax ainsi qu’en Laserdisc, « RIP IT UP LIVE » a été tourné lors de 2 concerts au Japon. Le premier filmé le 9 octobre 1987 à Tokyo dans la salle de concert Budokan et le 2ème tourné à Osaka dans la salle Jo Hall le 11 octobre 1987.

Le concert sortira 1 an plus tard en septembre 1988 et les éditions françaises et anglaises de ce concert qui sortiront en vidéo-cassette (au format VHS comme la mienne) comprendront en bonus avant le concert, le clip de leur nouveau tube « Turn Around And Count 2 Ten » sorti le même mois.

Malheureusement le clip ne sera pas présent sur les éditions Laserdisc ni américaine ni japonaise et c’est bien dommage car la vidéo-cassette est le seul endroit où on peut voir ce vidéo-clip en version courte puisque c’est une version longue spécialement créée en 2003 que le groupe choisira d’inclure dans son intégrale des clips en dvd « EVOLUTION ».

Et c’est aussi cette vidéo en version longue basée sur le remix « The Pearl And Dean I Had A Disco Dream Mix » de 7 minutes, loin d’être le meilleur remix de cette chanson d’ailleurs que l’on retrouve également sur Youtube.

CASSETTE VIDEO VHS FRANÇAISE DE « RIP IT UP LIVE » :





CONTENU DE LA VIDÉO :

00.00-04.50 TURN AROUND AND COUNT 2 TEN le clip

00.00-01.16 COPYRIGHTS, LOGOS ET TITRES
01.17-06.46 HOOKED ON LOVE
06.46-11.58 MY HEART GOES BANG (GET ME TO THE DOCTOR)
11.58-17.06 YOU SPIN ME ROUND (LIKE A RECORD)
17.06-20.34 LOVER COME BACK TO ME
20.34-25.24 BRAND NEW LOVER
25.24-28.53 I’LL SAVE YOU ALL MY KISSES
28.54-32.15 IN TOO DEEP
32.15-37.38 SOMETHING IN MY HOUSE
37.39-41.41 COME INSIDE
41.41-42.01 HAPPY BIRTHDAY JAMES HYDE
42.02-46.27 SON OF A GUN
46.27-46.59 ALIGATO OSAKA ALIGATO (fausse fin du concert)
46.59-50.49 I’LL SAVE YOU ALL MY KISSES encore (reprise)
50.50-53.00 CRÉDITS ET GÉNÉRIQUE DE FIN :
DEAD OR ALIVE TOUR ORGANISATION…

Autant le dire tout de suite, sur scène le chanteur chante en playback, c’est évident car les voix sont identiques à leur version disque, mais malgré tout je ne peux m’empêcher de saluer la performance presque « sportive » pour Pete Burns et ses deux danseurs Adam Perry & James Hyde d’enchaîner ses 11 titres et leurs chorégraphies interprétées comme une locomotive envoyée à pleine puissance... 

11 titres, 53 minutes et pas une minute pour reprendre son souffle. Ce concert reprend le concept de l’album du même nom « RIP IT UP » qui enchaînait les 8 derniers tubes du groupe auxquels se rajoutent ici les titres « Come Inside » de l’album « MAD, BAD AND DANGEROUS TO KNOW » et « Son Of A Gun » leur dernier single japonais sans s’arrêter une minute, rien qu’à regarder ce concert d’une traite, moi-même j’en suis sorti presque épuisé. lol

Car contrairement à la plupart des artistes sur scène Pete Burns ne se repose pas une minute avec un ou 2 titres lents, non, c’est de la dance music hi-NRG et ça ne s’arrête jamais. C’est sûr on aurait préféré une « vraie » prestation live mais c’est clair qu’en dansant et sautillant partout comme ils le font là, cela n’aurait clairement pas été possible.

En tout cas, il s’agit là d’un concert mémorable que je vais vous raconter, comme si vous y étiez. lol Si vous souhaitez réellement le voir (et je vous y encourage vivement), il est aujourd’hui disponible non seulement sur Youtube mais surtout en bonus sur « EVOLUTION » le best of intégrale des clips en DVD, sorti en 2003.

Mais malgré ce playback il est vrai assez regrettable ce concert est tout de même plus que satisfaisant et distrayant au possible. Et voici un peu comment cela se passe. Ils commencent par interpréter « Hooked On Love ». Sur scène presque tous les musiciens sont habillés en noir et en vêtements et blousons de cuir.

Pete Burns lui, arrive avec un pantalon en cuir moulant, une veste, un crucifix argenté et une grande ceinture abdominale noire et se contente d’un petit « Hello Tokyo » avant de se tenir l’entrejambe (ça commence bien) dès les premières notes de la chanson, (Do you deal in it, ‘cos I want some…) comme quoi Michael Jackson n’est pas le seul à nous faire le coup de s’aggriper cet endroit-là sur scène.

Sa prestation dès « Hooked On Love » est d’emblée surprenante surtout lorsqu’il s’agenouille quand la musique s’arrête et qu’il chante comme sur le disque le fameux couplet « …and I pray… ». 

On aperçoit pendant le concert très rarement le guitariste Mike Percy (qui est en shorty moulant noir) et encore plus rarement le clavier du groupe Tim Lever qui a lui aussi un blouson de cuir.

Quant au batteur Steve Coy on le voit aussi très rarement à tel point que j’aurais bien du mal à vous dire comment il était habillé si ce n’est qu’il portait un débardeur (noir bien sûr : ils se sont tous donné le mot avec la couleur noire ou quoi ? !).

Quand « Hooked On Love » se termine comme sur la compil CD « RIP IT UP », les titres s’enchaînent sans temps mort à peine entrecoupés de gimmick comme le fameux « Rock It, Rock It » et on enchaîne sur le solo de guitare électrique de « My Heart Goes Bang (Get Me To The Doctor) » qui permet au chanteur de s’absenter momentanément pendant que se déroule le remix japanisant « american wipe-out mix » de la chanson.

Lorsque le chanteur revient sur scène il porte le fameux blouson de cuir avec des mirroirs du vidéo-clip de la chanson, fait un clin d’œil à la foule et démarre son interprétation. S’enchaînent ensuite le fameux tube « You Spin Me Round (Like A Record) » et « Lover Come Back To Me ».

Pendant ce titre, le chanteur se couche sur le dos sur scène et bat la mesure avec ses pieds (original !) puis profite du solo de guitare de « Brand New Lover » pour revenir ensuite avec une veste rouge avec des brodures noires.

A partir de ce moment-là, les 2 prestations live (celle de Tokyo et celle de Osaka) sont clairement mélangées. Dans l’une d’elles, Pete Burns ne porte pas un pantalon de cuir mais un panta-short en cuir tout aussi moulant.

Puis ils en viennent à interpréter leur tube du moment « I’ll Save You All My Kisses » qui était le 4ème et dernier extrait de l’album « MAD, BAD AND DANGEROUS TO KNOW » et qui était le titre que le groupe promouvait au moment de ce concert.

Les deux danseurs se mettent torse nus dans une des prestations où Pete Burns reste en shorty moulant noir et dans l’autre prestation Pete Burns est en collants noirs et slip noir et les danseurs ont gardé leur t-shirts.

Pete Burns demande pendant la chanson « …Kisses » Do you wanna kiss me ? (voulez-vous m’embrasser) et fait un baiser de la bouche en direction de la foule, puis leur re-demande « ha ? ».

Pendant cette chanson, les danseurs font comme dans le clip de « I’ll Save You All My Kisses » et se frottent l’entre-jambe de leurs jeans avec des ceintures en cuir et après le solo de clavier enlèvent ensuite leur jean pour finir en t-shirt et string à paillettes ( ! ).

Puis vient le moment d’interpréter « In Too Deep » sans doute le titre le plus calme mais pas le moins suggestif puisque à chaque fois que le chanteur chante « In Too Deep » (traduction : en profondeur), les danseurs font un mouvement du bassin d’avant en arrière qui ne laisse aucune place à une autre interprétation (si vous voyez ce que je veux dire).

Puis après cette chanson, sur la scène s’affichent des éclairs et des rires démoniaques du film « L’Exorciste » se font entendre et c’est bien sûr le moment d’interpréter leur tube gothique culte « Something In My House ».

Quand Pete Burns dit « I am being haunted », toute la musique s’arrête sur le mot « haunted » comme pendant le remix « Mortevicar Mix », un effet du plus bel effet (c’est le cas de le dire). On sent clairement la préférence du public japonais pour ce morceau car ils se mettent à tous taper des mains avec la batterie du morceau.

Pendant la musique, le chanteur lance un « Tokyo » devant une foule en délire. Le morceau se termine sur des samples macabres de « L’Exorciste » et d’autres samples « Rock It, Rock It ». 

Et dans une scène mémorable, des images du film de vampires « Nosferatu » sont projetés sur la scène mais lorsque le chanteur se retourne pour les voir, les images disparaissent. Bel effet, bravo !

Dans une des prestations, les danseurs ont tombé le t-shirt et finissent donc uniquement avec un string à paillettes (noir pour l’un, argenté pour l’autre) pour interpréter le morceau « Come Inside », un choix surprenant puisque c’est le seul titre qui n’est pas devenu un single. Pete doit donc l’apprécier particulièrement.

Après « Come Inside », le chanteur lance un « Happy Birthday James » (joyeux anniversaire James) à l’un de ses danseurs (j’imagine donc que son anniversaire doit être le 9 ou le 11 octobre). Puis vient l’interprétation du dernier morceau « Son Of A Gun ».

Le chanteur rejoint pendant le morceau Mike Percy pendant son solo de guitare et très brièvement Steve Coy à la batterie également, ce qu’il ne fera pas pour Tim Lever le clavier, à moins que cette scène ait été coupée au montage.

Pete Burns a alors une autre veste avec les manches toutes cloutées. Après la chanson « Son Of A Gun », le chanteur prend les danseurs par la main et disent au revoir au public. Mike Percy les rejoint. Ils saluent la foule et Mike Percy tient une caméra et filme le public.

Puis tous reprennent leur place une dernière fois pour une nouvelle reprise du single actuel « I’ll Save You All My Kisses ». Pete Burns fait un signe aux danseurs avec leur micro et les danseurs le rejoignent vers la bas de la scène, ils ont des serviettes blanches autour de leur taille et se servent ensuite de leurs serviettes pour les frotter contre leur entrejambes (c’est le morceau idéal pour ça puisque c’est exactement ce qui se passe dans le vidéo-clip de la chanson aussi).

Pendant le solo du clavier de la chanson, le chanteur se baisse et attend ainsi. Un(e) fan est alors désigné(e) pour venir lui embrasser les fesses ( oui je sais, ça surprend ! ) mais les japonais étant un peuple plutôt pudique, aucune d’entre elles ni aucun d’entre eux n’osera saisir l’occasion qui leur était offerte ici (lol).

Cependant on peut voir sur la jaquette de la vidéo qu’une marque de lèvres rouges figurent sur ses fesses, donc il faut croire qu’à certaines prestations, le truc a du marché ou alors c’est un coup de marketing juste pour la jaquette de la vidéo. ;)

Pour finir à la fin de la chanson le chanteur envoie plusieurs bisous en direction de la foule. Il s’exclame « Sayonara ! », tous les musiciens le rejoignent sur scène et ils saluent le public tous ensemble avant de partir. Et les fumigènes envahissent la scène.

Pendant les crédits de fin du concert, on voit en filigrane avec le texte qui défile des images du groupe et de ses danseurs qui quittent la scène et rejoignent leur voiture pour repartir.

La vidéo du concert (dédicacé à la mère du chanteur qui est morte en 1987 d’un cancer) se termine sur ce texte : « This video is dedicated to the memory of : Eva Maria Bettina Burns 1913-1987. Never forgotten. Always loved » (traduction : Cette vidéo est dédicacée à la mémoire de Eva Maria Bettina Burns 1913-1987. Jamais oubliée. Toujours aimée).

Il existe peu de supports sur « RIP IT UP LIVE » aussi je peux me permettre de les afficher ici presque tous. Mis à part ma vidéo VHS française, il existe aussi :

LASERDISC JAPONAIS DE « RIP IT UP LIVE » :





LASERDISC AMÉRICAIN DE « RIP IT UP LIVE » :



VIDÉO VHS AMÉRICAINE DE « RIP IT UP LIVE » :




VIDÉO VHS JAPONAISE DE « RIP IT UP LIVE » :




Pour avoir une idée de l’énergie insensée dépensée lors de ce concert, voici leur prestation sur l’un de leurs meilleurs titres pendant ce concert « Something In My House », merci Youtube :