dimanche 31 août 2014
Je pars en vacances pour 15 jours. Bonne rentrée à tous.
Je pars en vacances et je m'absence jusqu'au 15 septembre (là où je vais malheureusement je n'aurais pas Internet sauf sur mon téléphone mais j'ai un abonnement tellement horrible qu'il est impossible de poster des articles depuis mon smartphone).
D'ici là je vous souhaite à tous une très bonne rentrée 2014 et on se retrouve dès le 16 septembre pour encore plus de disques et de Madonna bien sûr.
Tchao ! ;)
samedi 30 août 2014
Madonna – Rain (17 juillet 1993)
5ème et dernier
extrait international de l’album Erotica (4ème aux USA, Fever n’étant
pas sorti là-bas), Rain est un titre écrit par Madonna et Shep Pettibone.
Pour info vu qu’on parle souvent de lui dans ces pages, voici 2 photos de Madonna en compagnie de Shep Pettibone pendant l’enregistrement de l’album Erotica (justement). Car moi j’aime bien mettre un visage sur les noms des personnes qui gravitent autour de mes vedettes préférées et surtout là, vu que son influence n’est pas négligeable dans l'œuvre de Madonna, il m’a semblé tout naturel de mettre quelques unes de ses photos, pas vous ?
Par contre, visiblement je ne
suis pas le seul à ne pas être emballé par l’idée d’un duo de Madonna avec Miley
Cyrus pour son prochain album, car s’exprimant récemment à ce sujet sur
Facebook, Shep Pettibone a simplement écrit « oh no ». Ouais, on est
bien d’accord là-dessus mec. Enfin bref…
Dans les paroles de Rain, Madonna
compare l’amour de son bien-aimée à la pluie, qui lave, nettoie et emporte tout,
y compris la tristesse et la douleur.
Les critiques musicaux ont loué
cette très bonne ballade (qui a souvent été comparée à I’ll Remember dès sa
sortie un an plus tard) qui émerge clairement comme un très beau titre
romantique (surtout aux milieux des autres titres aux connotations bien plus
sexués et érotiques de l’album Erotica).
Dans son édito du magazine Allmusic,
Stephen Thomas Erlewine a déclaré que l’album Erotica comprend les morceaux les
plus réussis de toute la carrière de Madonna, parmi lesquels « Deeper and
deeper » et « Rain » sont clairement les plus belles réussites.
En Australie, Rain est arrivé 5ème
du classement des ventes de singles et détenait le record du single qui est
resté le plus longtemps dans les charts australiens (jusqu’à 20 semaines de
présence non-stop) jusqu’à l’arrivée du single « Hung up », lui aussi
de Madonna. Elle brise elle-même ses propres records, et ça j’adore. ;)
Dans le reste du monde, Rain a
été classé 2ème au Canada et au Japon, 7ème en Angleterre
et en Irlande, 9ème en Italie et 14ème aux Etats-Unis.
Diffusé pour la 1ère
fois sur MTV le 21 juin 1993, le vidéo-clip de Rain du réalisateur Mark Romanek
a été tourné entièrement en noir et blanc, puis a été repeint par la suite, une
fois les images tournées, en bleu (et en rose pour ses lèvres), ce qui lui
donne cet aspect très particulier aux couleurs bien vives. Ce vidéo-clip est le
3ème clip de Madonna où elle porte une perruque aux cheveux courts (le
1er étant Open your heart, même si ce n’était que brièvement au
début, le 2ème était le clip précédent Fever).
Le vidéo-clip de Rain figure sur
les compilations dvd « The video collection 93:99 » ainsi que sur le
double dvd « Celebration » sorti en 2009.
Rain figure également dans sa
version album sur la compilation de ballades « Something to remember »
sortie en 1995 et a été interprété sur scène seulement 2 fois : lors du
Girlie Show World Tour de 1993, puis dans une version remixée lors de la
tournée Sticky & Sweet en 2008/2009.
Toutes les pochettes de Rain sont
basées sur ces photos d’une Madonna aux cheveux longs et blonds plongée dans l’eau
sauf en Angleterre où une pochette inédite a vu le jour comportant une photo de
Melodie McDaniel (qui réalisera plus tard le clip de Secret) sur fond noir avec
une Madonna aux cheveux noirs et courts (comme dans le vidéo-clip).
Si presque tous les supports ont
en 2ème titre le remix « edit one » : version du
vidéo-clip de la chanson Fever, le Royaume-Uni se distingue une nouvelle fois
en mettant en face B la version album de Open your heart (car ce titre figurait
sur une publicité pour les voitures Peugeot diffusée en Angleterre au moment de
la sortie de ce single).
Personnellement j’ai le CD single
européen avec une pochette cartonnée de 12 cm de Rain qui comprend 4 titres. Le
premier est la version « remix edit » de Rain de 4 minutes et 20
secondes, raccourcie de près d’une minute par rapport à la version album en
supprimant la partie parlée du milieu avec des paroles qui s’enchevêtrent et en
réduisant les ad-libs du titre sur sa fin.
Parlons-en des paroles qui s’enchevêtrent
j’ai horreur de ça, j’aime bien comprendre et pouvoir prononcer toutes les
paroles donc si les artistes utilisent la technologie pour parler plusieurs
fois simultanément de leur propre voix ça m’agace et je trouve que c’est le
summum de la bêtise puisque même si les paroles sont belles, on n’en profite
pas. Lady Gaga a d’ailleurs abusé de ce dispositif sur son single Applause pour
son refrain, ce qui le rend parfaitement incompréhensible et inchantable (pour
les idiots de fans comme moi). ;)
Cette version « remix edit »
est donc ma préférée de Rain car plus courte et sans les paroles enchevêtrées.
En titre 2 de mon cd on trouve le
fameux remix « edit one » de Fever par Daniel Abraham qui est, à
mon humble avis, la meilleure version de Fever (qui dure 4 minutes et 5
secondes). C’est donc pour moi un CD 2 titres qui en vaut bien 2 puisqu’on a
pour le même prix, la meilleure version de Rain et la meilleure version de
Fever (le single de Fever n’ayant que des versions de Fever qui sont pas
terribles en comparaison).
Il semble que Madonna a du se
rendre compte elle-même de cette absurdité des paroles enchevêtrées sur la
version album de Rain, puisqu’elle l’a fait corriger avec la version « radio
remix » d’une durée de 4 minutes et 35 secondes de Daniel Abraham (c’est
un bon ce remixeur-là décidément) qui comprend bien des paroles parlées mais
qui, cette fois, ne s’enchevêtrent pas.
Et en 4ème et dernier
titre il y a Up Down Suite : un morceau stylistique techno-dance purement
musical qui ne comprend (côté paroles) que Madonna qui dit des « Up »
ou des « Down » et ce, pendant 12 minutes et 15 secondes. Cette
musique est ce qu’il reste officiellement de disponible du titre « Goodbye
to innocence » composé pour l’album Erotica mais qui n’a pas fini sur l’album.
Pochette du 45 tours anglais de Rain :
N'ayant pas ce 45 tours moi-même, on doit tous se contenter de ces scans de qualité discutable trouvés sur Internet (désolé).
vendredi 29 août 2014
Madonna – Fever (6 mars 1993)
4ème et avant-dernier extrait international de l’album Erotica (Bye Bye Baby n’étant sorti qu’en Allemagne, au Japon, en Australie et en Asie seulement), Fever est une reprise de titre bien connu de Little Willie John.
Sorti à l’origine pour la première fois en 1956, ce titre a été repris de nombreuses fois par d’autres grandes vedettes internationales telles que Elvis Presley, Peggy Lee, Ella Fitzgerald, Ray Charles, James Brown, Joe Cocker, Nancy Sinatra, Boney M, Amanda Lear, Bette Midler ou plus récemment encore Michael Bublé.
Le single de Madonna lui, a vu sa sortie quelque peu précipitée à la suite des scores de ventes jugés décevants du single précédent Bad Girl, ce titre sort le 6 mars 1993 alors que Bad Girl n’était sorti que le 22 février.
En 1992 lorsque Madonna prépare l’enregistrement des 1ers titres pour son 5ème album avec le compositeur Shep Pettibone, ils travaillaient alors ensemble sur une chanson appelée « Goodbye to innocence » et entre les pauses Madonna s’est mise à fredonner les paroles de Fever sur la musique prévue pour « Goodbye to innocence ». Emballés par le résultat, Madonna et Shep Pettibone décident d’abandonner leur chanson originale et de faire à la place, une reprise de ce titre célèbre.
Un simple petit coup de fil de Madonna à Seymour Stein (le PDG de sa maison de disques Sire Records) et quelques heures plus tard à peine, ils avaient l’autorisation officielle de reprendre ce titre sur l’album Erotica.
Lors de la sortie de l’album, certains critiques musicaux n’ont pas manqué de saluer l'audace de proposer ainsi ce morceau dans un style mêlant la dance et la house music.
Bien qu’il n’ait jamais figuré sur un album officiel de Madonna, quelques bribes de la musique originale du titre « Goodbye to innocence » subsistent sur Up Down Suite : un exercice de style techno-dance de plus de 10 minutes qui se retrouve sur le cd single suivant « Rain ».
Bien qu’il ne soit jamais sorti en single aux Etats-Unis, le titre Fever a tout même réussi à se hisser en haut des charts spécifiquement dance là-bas et devient ainsi le 15ème single de Madonna à avoir atteint la première place des ventes de disques spécifiquement dance aux Etats-Unis (le fameux Billboard Hot Dance Club Play chart).
Si comme souvent en France dans les années 90, les singles de Madonna n’ont pas fait de grandes étincelles au TOP 50 des meilleurs de ventes de singles, celui n’a pas fait exception (il est arrivé seulement 31ème), en revanche Fever a fait de bien meilleurs scores dans le reste de l’Europe et du Monde puisqu’il est arrivé classé n°1 en Finlande, n° 6 en Angleterre et n° 7 au Japon.
En ce qui me concerne, je suis très content d’avoir cette version cd en pochette cartonnée de 12 cm car il est particulièrement bien rempli (une fois encore comme sur Deeper and deeper) de très nombreux remixes.
En 1er titre sur ce cd, il y a la version « album edit » de 4’30 qui raccourcit cette version de seulement 30 secondes par rapport à la version album qui dure 5 minutes tout pile.
Malheureusement à l’écoute je ne peux pas dire que ces remixes soient vraiment à mon goût car je trouve qu’ils se ressemblent presque tous beaucoup.
Pour moi la meilleure version de cette chanson est le fameux remix intitulé « edit one » remixé par Daniel Abraham que l’on retrouve sur le cd single suivant « Rain » et qui est la version qui a été choisie pour figurer sur le vidéo-clip : ben tiens, normal c’est la version la plus enthousiasmante et elle est sans conteste bien meilleure que tous les remixes qui se trouvent sur ce disque-ci.
En 2ème titre le « hot sweat 12 inch » de 7 minutes 57 de Shep Pettibone est non seulement bien trop long mais en plus il remplace la musique originale complètement afin de donner au titre un style dansant beaucoup plus à même de plaire aux discothèques car il est, je me dois de l’admettre assez efficace et intéressant mais il n’a plus grand-chose à voir avec la musique de la version originale. C’est malgré tout je trouve, le remix le plus réussi de tous ceux qui figurent sur ce cd à mon humble avis.
En 3ème titre on trouve le « extended 12 inch » de 6 minutes et 8 secondes qui est le remix le plus fidèle à la version album que l’on puisse trouver sur ce disque puisqu’il s’agit de la version longue officielle de cette version. Je crois que c’est bien la 1ère fois que je ne suis pas enthousiasmé par une version longue officielle, tout simplement parce que la musique choisie dès le départ par Shep Pettibone pour la version album est trop linéaire et ne change jamais beaucoup (sa base est presque toujours la même que ce soit pour les couplets ou les refrains) et ça, quand c’est comme ça, je m’ennuie vite en écoutant un morceau si la musique est toujours la même. Ce mix est plutôt pas mal fichu mais comme moi je suis beaucoup plus enthousiasmé par le remix « edit one » de Daniel Abraham que par la version album, je trouve cette version plutôt triste et inintéressante (en tout cas pour moi).
En titre 4, le « shep’s remedy dub » de 4’30 invente encore une nouvelle musique house simpliste ponctuée de samples de Madonna disant simplement « Fever ». Une version à l’attrait très limité (comme la plupart des dub mix) et dont on se lasse bien vite, raison pour laquelle ce mix est sans doute si court. Les parties avec la batterie seule sont cependant les plus réussies car très dynamiques et on le sait depuis longtemps, Shep Pettibone est un pro des batteries complexes et réussies et il n’a plus rien à prouver à personne dans ce domaine.
En titres 5 et 6 pour finir 2 remixes des Murk Boys (Ralph Falcon & Oscar Gaetan) qui se ressemblent beaucoup. Tout d’abord le « miami mix » de 7 minutes 10 qui, sur une musique d’abord minimaliste puis de plus de plus en dissonante et étrange met la chanson dessus sans se soucier une minute si ça va ensemble ou non : bref, qu’en dire de plus si ce n’est que ce n’est franchement pas une réussite.
Et enfin le « deep south mix » de 6 minutes 28 est dans le même style mais encore pire avec des samples des choristes et de leurs « you give me fever » qui fusent de partout parfois même s’entrechoquant avec les paroles de Madonna sans grande habileté. Bref beaucoup de batterie seule sur les couplets et les refrains de la chanson mais quand la musique survient, de toute manière, elle ne va pas avec le reste alors…
Bref moi je vais en rester au superbe « edit one » de Daniel Abraham et pour les plus intrépides et courageux je conseille la version longue normale et éventuellement l’inventif « hot sweat 12 inch » mais les autres remixes sont franchement à brûler et à oublier très vite.
Dans le vidéo-clip concocté par Stéphane Sednaoui (un réalisateur français, ancien petit ami de Kylie Minogue : comme le monde est petit) ;) on y voit Madonna prendre des poses de statues de déesses, peinte de différentes couleurs, tout ça sur un fond kaléidoscopique. Là encore je ne trouve pas que ce soit une réussite. Ce clip a beau être assez énergique et remuant, il fait mal aux yeux, je n'en suis pas fan. Dans le même style je trouve que le clip de Bedtime Stories est beaucoup plus inventif et réussi. On peut trouver le vidéo-clip de Fever sur la compilation dvd « The video collection 93:99 ».
Madonna a interprété Fever sur scène lors du Girlie Show de 1993, le titre est 2ème de la set-list tout de suite après Erotica.
Tous les supports de Fever portent cette même pochette à l’exception d’une ou deux éditions limitées seulement comme le très rare et très beau 45 tours picture-disc numéroté sorti en Angleterre ou encore le double-maxi 45 tours promo sorti le 22 mars 1993 uniquement aux Etats-Unis (un maxi vinyle rouge !) et qui porte la pochette de Bad Girl ! ? !
Photos du 45 tours picture disc anglais (édition limitée et numérotée) :
Photos du double-maxi 45 tours promo américain :
Madonna – Bad Girl (22 février 1993)
J'ai encore passé ma soirée à scanner des pochettes de Madonna car toutes mes pochettes de cd-singles de l'époque Erotica comme ce Bad Girl étaient toutes très mal scannées car je devais avoir un scanner de qualité vraiment très médiocre à l'époque, les couleurs sont bariolées c'est horrible. Heureusement que mes pochettes de cd singles sont en bien meilleur état que mes pochettes de 45 tours. Rien que pour rire j'ai laissé le recto de ce single de Bad Girl scanné à l'époque et le recto scanné aujourd'hui, devinez quel est celui que j'avais scanné il y a 21 ans ? ;)
Bad Girl est le 3ème single
extrait du 5ème album de Madonna Erotica sous son propre label
Maverick Records, sorti 1 mois après le thriller erotique Body (of evidence ).
Ballade pop écrite par Madonna, Shep Pettibone et Anthony Shimkin, Bad Girl
fait partie des 5 premiers titres écrits par Madonna dans le home studio de l’appartement
de Shep Pettibone pour l’album (avec Erotica, Deeper and deeper, Thief of
hearts et Rain). La voix de Madonna a même été enregistrée sur un vieux
microphone SM57 car selon Shep à l’époque, parfois vieux veut dire mieux.
Dans les paroles Madonna décrit
la vie dissolue d’une femme qui, déçue de sa dernière amourette se lance à cœur
perdu dans toutes sortes d’excès (l’alcool, la cigarette et les amours sans
lendemains) d’où le titre Bad Girl (mauvaise fille) mais en fait elle est
plutôt une bonne fille puisqu’elle se rend compte qu’elle se
comporte mal et finit par s’en vouloir de s’auto-détruire ainsi.
Bad Girl est le seul single de la
période Erotica que Madonna n’interprètera pas sur scène lors du Girlie Show en
1993. Madonna ne doit pas beaucoup aimer ce titre car comme Gambler, Bad Girl
ne figure sur aucune des 4 compilations de l’artiste ( ! )
Le très beau et sophistiqué vidéo-clip
de Bad Girl (à l’ambiance très cinématographique) avec l’acteur Christopher
Walken dans le rôle de son ange-gardien a été réalisé par David Fincher
(réalisateur fétiche de Madonna : il a aussi réalisé pour elle les clips d’Express
Yourself, Oh Father et Vogue).
Malgré l’accueil plutôt froid et
distant réservé à l’album Erotica à l’époque par la plus grande majorité de la
presse spécialisée, le magazine Rolling
Stone a tout de même qualifié ce titre de « ballade la plus poignante »
de Madonna et le Billboard magazine a classé ce clip 9ème meilleur
vidéo-clip de toute sa carrière.
Bad Girl a atteint la 3ème
place des meilleures ventes de singles en Italie, il s’est classé 10ème
en Angleterre (et 44ème en France). En revanche aux U.S.A., part son
score de 36ème du top seulement, il est à lui seul, responsable d’avoir
mis fin à la suite ininterrompue des singles de Madonna qui avaient jusqu’alors,
tous atteint au moins la 20ème place des charts américains depuis le
titre Holiday. Dommage. L’échec relatif de ce single a d’ailleurs précipité la
sortie du single suivant « Fever », qui sortira moins d’un mois
seulement après Bad Girl.
Moi en tout cas, j’aime beaucoup
ce titre que je trouve très classe et apaisant. C’est avec Deeper and deeper
mon single préféré de toute l’ère Erotica.
Je suis donc très fier d’avoir ce
cd single européen au format 12 cm cartonné qui comprend 3 titres.
En 1er titre sur ce
cd, il y a la version single appelée « edit » de 4’36 concoctée par
Tony Shimkin et qui raccourci la chanson de presque une minute environ par
rapport à la version album de 5’23. Cette version bénéficie d’un pont musical
plus court au milieu et d’une répétition supplémentaire du refrain en moins à la fin du
morceau.
En 2ème titre on
trouve le « shep’s deep bass dub » de Deeper and deeper de 5 minutes
01 qui reprend les samples « hey » et « yeah » du fierce
mix qui se trouve sur le single précédent et qui, comme son nom ne l’indique
pas, ne se concentre pas seulement sur la basse car il inclus aussi la batterie
et le piano.
Et pour finir en 3ème
titre il y a la version instrumentale de la version album de Deeper and deeper qui
dure 5 minutes 32 secondes et qui s’appelle ici « shep’s deepstrumental »
alors qu’elle s’appelait simplement « instrumental » sur les supports
de Deeper and deeper.
Personnellement j’adore la
version du vidéo-clip qui s’arrête sur l’écho de la voix de Madonna pour
reprendre en musique quelques secondes plus tard et j’aurais bien aimé l’avoir
en cd.
Chaque support reprend cette même
pochette mais il y a presque autant de face-b différentes à ce titre que de
pays dans lequel ce single est sorti ! (puisqu’on retrouve le « shep’s
deep bass dub » de Deeper and deeper sur la cassette single française, le « william
orbit dub » de Erotica en Angleterre et en Europe sans oublier la « version
album » de Fever sur les supports canadiens).
Pour voir le superbe clip de Bad
Girl du réalisateur David Fincher, c’est par ici :
jeudi 28 août 2014
Madonna – I’ll Remember (8 mars 1994)
I’ll Remember est une chanson
écrite par Madonna, Patrick Leonard et Richard Page sortie le 8 mars 1994. C’est
une ballade pop composée pour le film With Honors (avec Brendan Fraser et
Patrick Dempsey). Sorti le week-end du 6
au 8 mai, ce film s’est classé n°1 du box office la semaine de sa sortie et a
engrangé des recettes de l’ordre de 20 millions de dollars aux Etats-Unis.
La bande originale du film de 12
titres (sortie le 22 mars de cette même année) comprend outre I’ll Remember de
Madonna, Thank you par Duran Duran et Forever Young par les Pretenders.
Pendant les années 1992 et 1993,
l’image de Madonna s’était vue gravement écornée dans les médias internationaux
mais surtout américains à la suite des sorties controversées et successives de
l’album Erotica, de son livre Sex ainsi que du film Body (of evidence).
Aussi à partir de 1994, Madonna a
décidé de ré-inventer son image afin de se rapprocher à nouveau de ses fans qui
avaient pu mal comprendre ou interpréter ces 2 dernières années. I’ll Remember
est un des premiers titres composés dans ce nouvel esprit de reconquête d’une
partie de son public.
Et visiblement cela fonctionne
puisque la chanson quant à elle a été disque d’or aux Etats-Unis mais aussi n°
1 en Italie et au Canada (et n° 40 en France).
Au moment de la sortie de cette
chanson, Madonna déclare « la plupart du temps lorsque je sors un disque,
certaines personnes se sont souvent plus focalisées sur de vaines polémiques
plutôt que de prêter attention à ma musique. Vous n’imaginez pas à quel point
il est pénible aujourd’hui pour moi d’interpréter des titres comme « Like
a virgin » ou « Material girl » car je n’ai pas écrit ces
chansons et je ne les appréciais pas tant que ça. Je me sens beaucoup plus
connectée émotionnellement aux chansons que j’écris aujourd’hui, aussi c’est un
réel plaisir de les interpréter ».
Le 2ème titre officiel
des CD-2 titres et 45 tours de I’ll Remember était la version album de Secret Garden,
extrait de Erotica.
La pochette de disque des différents
supports européens (celle vue plus haut sur fond blanc) est différente des
pochettes américaines, canadiennes et japonaises (photo sur fond noir avec un look
identique à celui qu’elle porte dans le vidéo-clip).
Dans le vidéo-clip qui intègre
des images du film, une Madonna aux cheveux courts et noirs (tout comme dans le
vidéo-clip précédent Rain) chante la chanson devant un micro, dans une cabine de
studio d’enregistrement (avec 2 choristes qui la rejoignent 1 minute avant la fin
de la vidéo). Le look androgyne (grand manteau noir et chemise d’homme, fumant
une cigarette) qu’arbore Madonna dans les dernières secondes du clip a été
salué par la critique comme une manière positive et symbolique de prôner l’égalité
homme-femme.
Personnellement j’ai le maxi-cd 4
titres européen. Sur ce disque on trouve en 1er morceau, la version
normale de I’ll Remember de 4 minutes 23. En 2ème titre il y a le « orbit
remix » de William Orbit, qui est en fait la même version que la première
mais où la batterie est souvent réduite à son minimum pour mieux mettre en
valeur les nappes de synthétiseurs (parfois tout ce que l’on entend de la
batterie ce sont de simples tambourins). Ce mix a approximativement la
même durée puisqu’il ne dure qu’une seconde de moins que le titre original.
En 3ème titre figure
le « guerilla beach mix », enregistré par William Orbit aux studios d’enregistrement
guerilla beach situé en Californie. C’est le mix le plus intéressant de ce
disque car il est très électronique et inventif. Il dure 6 minutes et 20
secondes.
Et pour finir en 4ème et dernier titre sur ce
disque, on peut écouter une version « live » de la chanson « Why’s
it so hard » mon titre d’album préféré sur Erotica, enregistré lors du
Girlie Show Tour de 1993.
Cd single américain :
Cd single japonais :
Je n'ai pas les disques japonais et américain, je les mets ici juste pour montrer la différence entre la pochette européenne et la pochette américaine/canadienne/japonaise.
mercredi 27 août 2014
Madonna – Deeper and deeper (8 décembre 1992)
2ème extrait de l’album Erotica,
Deeper and deeper est un titre disco-dance très efficace avec des références à
Vogue à la fin du morceau (paroles en commun : « you’ve got to dance, let your body move to
the music, you’ve got to dance, let your body go with the flow ». Dans les paroles à base de métaphores parfois
très énigmatiques, il est en fait question dans ce titre de l’histoire d’un
jeune homme qui accepte progressivement son homosexualité.
Malgré le boycott dont Madonna
faisait l’objet dans les medias pendant toute la période Erotica, Deeper and
deeper est le titre qui a été encensé par les fans et la critique et c’est même
le seul titre de toute cette période à avoir été diffusé assez souvent que ce soit à
la radio ou à la télévision. Ce titre est tellement efficace qu’il aurait été presque
criminel d’oser passer à côté de toute manière.
Le magazine Slant a classé Deeper
and deeper 36ème au classement des meilleurs titres des années 90.
Et les critiques musicaux ont, dans l’ensemble, salué à l’époque cette chanson
comme étant l’un de ses tubes les plus inspirés et ont trouvé son côté dance
très rafraîchissant.
Par contre, tout comme certains
fans (qui le trouvent intriguant mais pas attractif), je trouve le clip (tourné
les 7 et 8 novembre 1992 par Bobby Woods) vraiment pas terrible et j’ai lu sur
Internet des commentaires de bon nombre de fans qui étaient tout aussi désarçonné
que moi face à ce clip et à sa signification. Moi en tout cas, je n’en suis fan
du tout.
Même si par endroits, certaines
images sont sympa, les séquences en noir et blanc avec l’acteur Udo Kier en particulier sont glauques et
oppressantes, je trouve. Et c’est bien dommage car sinon le reste du clip est
plutôt joli à regarder (j’aime les images en boîte de nuit ou quand elle a les
cheveux gaufrés) mais ces images en noir et blanc gâchent tout, c’est bête. Par
contre j’adore quand elle embrasse le super beau gosse aux cheveux longs, ah
ben elle s’est faite plaisir là notre chérie, coquine va ! Elle a
bien raison et elle aurait tort de s’en priver. ;)
Mais j’avoue donc que lorsque j’ai
vu le clip pour la première fois à la télévision, je me suis dit « non c’est
ça le vrai clip, c’est pas vrai ?!) surtout que j’adore cette chanson et j’imaginais
déjà dessus des images classes et plus distinguées (un peu à la Vogue), enfin
bref.
La face B du 45 tours est l’instrumental
de la chanson que l’on retrouve dans le cd single suivant de Madonna (Bad Girl)
en 3ème titre sous le nom de « shep's deepstrumental »
alors qu’il était simplement appelé « instrumental » sur les 45
tours de Deeper and deeper.
Madonna interprète souvent Deeper
and Deeper sur scène (d’abord sur le Girlie Show en 1993, puis sur le
Re-Invention World Tour en 2004). Le morceau avait fait l’objet de répétitions
pour le Confessions Tour de 2006 mais a été retiré de la set-list du concert à
la dernière minute.
Le seul disque de Deeper and
deeper que j’ai c’est le cd single français cartonné de 12 cm. Et là, oh surprise, contrairement
à Erotica qui n’avait que la version album, l’instrumental et la version
single, sur Deeper and deeper, le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ont
mis le paquet niveau remixes. Ce disque en comprend 6 différents.
Ceci dit ils pouvaient se le
permettre car il existe (sur des cd officiels ou sur des supports promo qui le
sont moins) plus d’une dizaine de remixes officiels de cette chanson (12 en
tout je crois).
Sur ce disque donc, en 1er
titre on trouve la version « album edit » de 4’55 qui se retrouve
également sur la compilation GHV2 de 2001. Comme pour Erotica, la version
single a été raccourcie en supprimant des parties instrumentales plus longues ou des parties chantées en double par rapport à la version normale.
En 2ème titre on
trouve le très réussi « shep's deep makeover mix » de 9’08 qui,
malgré sa longueur sait rester innovant et pas ennuyeux tout du long, un bel
exploit et une belle réussite de Shep Pettibone une fois de plus.
En 3ème titre il y a
la version « david's klub mix » de David Morales qui malgré un début
un peu poussiéreux et décevant fini par nous surprendre très agréablement sur
ses 2 dernières minutes en y intégrant des sons techno plutôt intéressants qu’il
aurait dû utiliser tout du long au lieu de les garder pour la fin, ce remix n’en aurait été que meilleur.
En 4ème titre, le « shep’s
classic 12 inch » de 7 minutes et 27 secondes et qui est ce qui ressemble
le plus à une version longue traditionnelle de la chanson, même si ce mix est
très agréable également, je lui préfère malgré tout le « deep makeover mix »
qui est plus inventif, mais ce mix classique est tout à fait bien lui aussi.
En 5ème et avant
dernier titre, il y a le « shep's fierce deeper dub » de 6 minutes et
tous ses samples de Madonna disant « hey » et « yeah ». Il
est pas trop mal pour un dub mix mais il ressemble beaucoup au « deep bass
mix » qu’on trouve sur le cd single suivant (Bad Girl) qui contient aussi
ces samples mais qui se concentre plus sur la batterie et la basse que sur la
musique comme sur ce mix.
En 6ème et dernier remix sur ce cd décidément bien rempli (presque 40 minutes de musique en tout !),
on finit avec le mix « shep’s deep beat », un mix très bizarre et
expérimental qui passe bien car il est plutôt court (2 minutes 57) mais
c’est vraiment une instrumentation très étrange que l’on retrouve sur ce mix. Cette
version comprend des samples de Madonna disant « Greta Garbo »
extraits de Vogue.
Il est plutôt intéressant de savoir qu’en France, mettre autant de titres sur un cd single est risqué car à partir de bien plus de 20 minutes de musique, on estime qu’il ne s’agit plus d’un cd single mais d’un mini-album : ce qui a coûté assez cher par exemple à Mylène Farmer en 1996 lorsqu’elle a sorti le maxi digipak de son titre « California » : considéré comme un album de part sa longueur, elle a eu l’obligation légale de le ré-éditer plusieurs fois pour ne pas qu’il soit épuisé trop rapidement (ce qui explique que l'on pouvait le trouver très facilement plusieurs années après sa sortie, toujours en vente même dans les supermarchés).
Madonna – Gambler (3 octobre 1985)
Attention culte : voici LA
CHANSON qui a déclenché ma folie pour Madonna. Du temps de Holiday j’étais un
peu trop jeune, mais 2 ans plus, j’ai écouté cette chanson et BOUM ! j’étais
accroc (et je le suis encore). Je n’avais pas de pognon (normal j’avais 11 ans)
et j’ai dû pleurer toutes les larmes de mon corps pour que mon père (radin
comme il l’était à l’époque) daigne ouvrir son porte-feuille pour m’acheter ce
45 tours dans une fête foraine au Portugal. Mais je l’ai eu, YESS ! !
Sorti le 3 octobre 1985, Gambler
est le 2ème extrait (après Crazy for you) de la bande originale du
film VISION QUEST : un film sur la lutte, (ou le catch je ne suis pas fan
de sports du tout alors je ne sais pas trop comme ça s’appelle) avec Matthew
Modine et surtout c’est le dernier titre avant très longtemps à avoir été écrit
uniquement par Madonna (paroles et musique) et quel exploit, car cette chanson a
une dynamique et une musique parfaite, des paroles adorablement prétentieuses (you’re just
jealous ‘cos you can’t be me : t’es juste jaloux car tu ne peux pas être
moi ! lol) et elle dégage une énergie folle !
Les arrangements sur ce titre sont
de Stephen Bray et la production est assurée par John « Jellybean »
Benitez. Ce 45 tours n’est pas sorti aux Etats-Unis à la demande de Sire
Records America afin de ne pas gêner la progression des ventes des singles
extrait de l’album Like A Virgin (une belle connerie si vous voulez mon avis)
mais ce ne sera pas la 1ère ni la dernière des lamentables
responsables de Sire Records. En même temps je peux comprendre que face à un titre
comme Angel, un titre aussi énergique que Gambler puisse sembler être un
concurrent sérieux.
A l’époque de la sortie de ce
titre, Alfred Soto, journaliste musical du Stylus Magazine disait de Gambler que
c’est le titre le plus agressif de tout le répertoire de Madonna et
qu’il mérite l’immortalité au même titre qu’Into the groove.
En face B du 45 tours on trouve le
titre Nature of the beach (écrit par erreur nature ON the beach sur le 45 tours !) par le groupe Black’n’blue : titre qui ne figure
même pas dans la bande originale du film (contrairement à Gambler et Crazy for
you). C’est un titre pas terrible, franchement je l’ai écouté une fois et j’ai pas eu envie de recommencer.
Il existe une fabuleuse version
longue appelée Extended dance mix de 5’34 très rare où l’introduction qui
commence par la batterie seule, puis qui assemble peu à peu les éléments de la
basse pour finir par 30 secondes inédites qui à la fin du morceau vont plus
loin après l’endroit où la version single de 3’54 s’arrête. Je ne me lasse pas
de l’écouter. J’ai réussi à la récupérer grâce à Youtube mais en qualité très
moyenne, je tuerais pour pouvoir l’avoir en cd. Malheureusement ni la version
extended, ni la version « instrumental remix » de 3’53 que je n’ai
encore jamais entendu n’existent en cd à l’heure actuelle.
Gambler a été classé n° 4 des
ventes de singles en Angleterre (disque de platine), n° 3 en Irlande et en Italie
et seulement 33ème en France mais il faut dire qu’avec Into the
groove (n° 2) et Dress you up (n° 18) également au TOP 50 au même moment, les
fans de Madonna à cette époque-là ne savaient plus où donner de la tête dans
les 45 tours à acheter.
Gambler ne figure sur aucune
compilation ou album de Madonna puisque les droits copyright de cette chanson n’appartiennent pas à la maison de disques officielle de Madonna de l’époque Sire Records mais à la
maison de disques Geffen Records sous laquelle sont sortis la bande originale
du film et les singles de « Crazy for you » et « Gambler ».
On peut trouver Gambler en cd
dans la bande originale du film parue chez Geffen Records (sortie le 25 octobre
1990) ainsi que sur l’édition japonaise des remixes de La Isla Bonita.
Le vidéo-clip toujours inédit en
dvd à l’heure actuelle, est composé à partir d’images du film (qui comprend des
séquences de Madonna interprétant ce titre). Le clip de Crazy for you est
composé de la même manière.
La pochette des maxi 45 tours et
des singles sont la même, mis à part les mentions Maxi 45 RPM et Extended
dance (re)mix qui s’ajoutent sur les maxis et la présence ou non présence sur le fond gris
du recto des signes des cartes (carreau, trèfle, cœur, pique) puisque Gambler
veut dire joueur (aux jeux d’argent de hasard).
Avec Crazy for you et Gambler, un
troisième titre de Madonna a été produit par Stephen Bray en 1984 pour la bande
originale de ce film. Cette autre chanson s’appelle « Warning Sights ».
Ce titre bien que terminé, n’a jamais été diffusé à ce jour. Le début des paroles sont celles-ci : « I
see danger up ahead, Warning (echo), Warning (echo) ». Et le refrain
serait : « Warning I see danger up ahead. I can see it in your eyes, and
it's really no surprise. Because, I can see your warning sign ».
Dans une interview, Stephen Bray décrit ce titre comme un titre pop à base de
synthétiseurs cool. Qu’est-ce que j’aimerais l’entendre !
Chose amusante : Après le
succès surprise du titre « Crazy for you » dans les charts (numéro 1
aux USA, au Canada et en Italie), le film Vision Quest a été renommé
momentanément lui aussi « Crazy for you » pour sa première sortie en
vidéo VHS.
Pour écouter la fabuleuse version
Extended de Gambler, c’est par ici :
Pour voir le vidéo-clip officiel
(même si la qualité de l’image est pas terrible), c’est par là :
Et pour finir son hallucinante
prestation « live » lors du Virgin Tour de 1985 :
pochette du maxi anglais :
pochette du maxi européen :
Hélas je n'ai que le 45 tours mais j'adorerais mettre la main sur ces maxis !
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