lundi 23 novembre 2015

One Direction – Made In The A.M. (13 novembre 2015)




























5ème album du groupe One Direction, « Made In The A.M. » (comprendre fabriqué le matin) est le dernier album du groupe 1D juste avant qu’ils ne prennent leur hiatus bien mérité et prévu en mars/avril 2016. En effet le groupe n’avait pas pu prendre de vacances pendant 5 ans entre les enregistrements d’albums, les tournées incessantes et le tournage d’un film.

Bien qu’il y ait fort à parier que les membres du groupe choisiront plutôt de mettre à profit ce temps libre pour enregistrer, chacun de leur côté, des albums solo comme leur ex-5ème membre Zayn Malik est en train de le faire depuis son départ du groupe en mars 2015.

« Made In The A.M. » est un bon disque, même si je trouve personnellement que c’est le moins bon et le moins inspiré de tous les disques qu’ils aient sorti (beaucoup moins de tubes et de titres rapides que dans les albums précédents), c’est aussi un album un peu triste car presque sans la moindre prise de risques.

Et les seuls titres qui sont vraiment différents des autres ne fonctionnent pas vraiment. Comme par exemple le titre 5 « End Of The Day » ou les couplets sont tellement différents du refrain qu’on dirait (et c’est sûrement ce qui s’est passé) que c’est des petits bouts de 2 chansons différentes qui ont été assemblés et qui du coup, ne vont pas du tout ensemble.

Ou encore le titre 8 « Never Enough » co-écrit par Niall Horan avec ces cris tribaux « Aouwah ! » qui ponctuent régulièrement une musique sinon plutôt pas mal pas très éloignés d’anciens titres de Michael Jackson comme « Smooth Criminal » ou « Leave Me Alone » mais c’est tellement différent et surprenant que du coup, ce n’est pas un morceau qu’on écoutera en boucle, même s’il est sans aucun doute le titre le plus original de tout l’album.

Mais mis à part « Never Enough » qui n’est qu’à moitié réussi ou encore « Temporary Fix » qui bouge pas mal, dans l’ensemble c’est mou, c’est un peu plat et c’est dommage car surtout que comme il y a toujours un risque que ça puisse être leur dernier album (je rappelle que l’ex-groupe de Justin Timberlake Nsync était aussi sensé se reformer après une pause, ce qu’ils n’ont du coup jamais fait) ; j’aurais aimé plus de punch et d’audace pour ce toujours possible dernier album du groupe.

Mais bien sûr j’ai tout de même mis un point d’honneur à acheter cet album car en tant que fan je souhaite bien entendu que cet album soit suivi de beaucoup d’autres par la suite même si il va sans doute falloir attendre quelques années avant qu’il ait un successeur (si jamais il en a un bien sûr).

Il ne faut pas être trop négatif non plus, il reste toujours de très bons titres bien évidemment comme l’excellent 1er single « Drag Me Down » (sorti en single le 18 septembre), son tout aussi tubesque successeur « Perfect » (sorti en single le 13 novembre).

Ou encore l’excellent titre plus mélancolique mais aussi très mélodieux le sublime « What A Feeling » très proche des ambiances de titres des années 80 comme « Take My Breath Away » de Berlin ou « I’ve Just Died In Your Arms Tonight » de Cutting Crew, une très très belle surprise que ce magnifique morceau. J’espère de mon tout coeur que ce sera un prochain single.

Bref cela reste un disque écoutable et pas mal du tout mais c’est malgré tout le moins bien réussi du groupe à mon humble avis car même l’album « Midnight Memories » que j’aimais le moins avait son lot de titres inoubliables comme « Best Song Ever », « Story Of My Life » ou l’excellent « Happily ».

Sans oublier l’album « Four » que beaucoup ont décrié lors de sa sortie et qui avait lui aussi ses titres mémorables comme « Steal My Girl », « Ready To Run » ou « No Control ». A côté ici les titres mémorables se font plutôt rares hélas.

L’ordre choisi pour les chansons dans l’album est aussi un problème car si l’album commence plutôt bien. Les 4 premiers morceaux sont chouettes même si la batterie saturée de « Hey Angel » rend le morceau moins agréable qu’il ne le devrait car sinon le côté mélomane de sa mélodie (proche de « The Bittersweet Symphony » de The Verve) était original et sympa et j’aime bien également le 4ème titre « Infinity » que beaucoup de fans pourtant ne semblent pas aimer apparemment.

En revanche je trouve assez dommage que des titres plutôt agréables comme « Walking In The Wind », « Wolves » ou « Temporary Fix » soient relégués en fin de galette car après nous avoir servi des titres indigestes comme « Olivia » ou banals comme « If I Could Fly » ou encore « Long Way Down » et « History », on a plus la patience de les écouter avec toute la dévotion qui leur serait due.

Concernant les 2 éditions existantes sur cet album, la Deluxe Edition (en fait l’édition normale) comprend le livre-disque 24 pages et les 17 morceaux de l’album et l’édition Super Deluxe appelée ici « Ultimate Fan Edition » que j’ai acheté, elle, comprend en plus, le même livre disque accompagné de 4 cartes postales noir et blanc avec une photo de chacun des membres du groupe et un bracelet.

Je ne suis pas sûr que une boite en carton rigide, 4 photos noir et blanc et un bracelet très cheap valent 5 euros de plus (15 euros l’édition normale du CD et 20 euros pour l’édition super deluxe) mais bon, quand on aime on ne compte pas.

Personnellement même si j’apprécie que pour une fois on ait droit à toutes les paroles de chansons comme sur le 1er album (enfin !) et à une ribambelle de photos (plus ou moins bonnes), je regrette l’utilisation de plus en plus répandue de ces livres-disques qui abîment les disques par frottement lorsque l'on insère le disque dans sa jaquette, ce n'est pas très malin ni éco-responsable, enfin bref.

Je sais que je ne suis probablement pas comme la majorité des autres fans, mais je persiste et signe, je préfère les boitiers CD traditionnels à tous les autres formats (livres-disques, digipak) mais au moins j’apprécie ici que toutes les éditions aient les mêmes titres, c’est déjà ça.

Mais bon en résumé, je dirais ceci :

Bons titres énergiques :
- les singles « Drag Me Down » et « Perfect »
- « Temporary Fix » : heureusement que ces titres sont là pour nous faire bouger un peu car sans eux….

Bons titres plus mélancoliques :
- « Infinity » : belle partie musicale très originale à partir de la 3ème minute !
- « Love You Goodbye »

Meilleur titre de l’album :
- « What A Feeling » : un style années 80 inédit et rafraîchissant

Pire morceau de l’album :
- « Olivia »

Note : 12 sur 17

Pour avoir une idée du contenu de cet album, voici la vidéo du 2ème single extrait de l’album « Perfect », ce n’est pas ma préférée de l’album, mais comme on ne trouve pas encore la version album du titre « What A Feeling » sur Internet, c’est un de mes préférés quand même sur ce disque.



jeudi 3 septembre 2015

Kim Wilde – Kids In America (26 janvier 1981)


1er single de la chanteuse de pop anglaise Kim Wilde (Kim Smith de son vrai nom), la chanson « Kids In America » est sortie pour la première fois le 26 janvier 1981 et sera un hit presque instantané en Angleterre où le titre se classera rapidement 2ème des ventes de singles. En face B du 45 tours original on trouve le dernier titre de son premier album « KIM WILDE » intitulé « Tuning In Tuning On ».

Le single sortira un peu plus tard aux Etats Unis puisqu’il faudra attendre le printemps 1982 pour voir « Kids In America » sortir en single aux U.S.A. avec une pochette et une face B complètement différentes (le titre « You’ll Never Be So Wrong » : la piste 8 de l’album cette fois-ci). La chanson sera classée 25ème là-bas.

Mais le carton de la chanson sera mondial puisqu’elle se classera dans les 10 premières ventes de singles dans plus d’une douzaine de pays dont la Finlande et l’Afrique du Sud (numéro 1), l’Irlande et la Suède (n° 2), la France (n° 3), les Belgiques (n° 4), l’Australie, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande et la Suisse (n° 5), les Pays-Bas (n° 6) et la Norvège (n° 9).

« Kids In America » se classera également 12ème des ventes de singles en Autriche et 34ème au Canada.

A l’origine c’est Mickie Most (un producteur anglais connu pour avoir produit le chanteur écossais Donovan ou encore le groupe americano-anglais Arrows : les fameux compositeurs du titre culte « I Love Rock’n’Roll » plus tard repris par Joan Jett ou plus récemment Britney Spears) qui a été séduit par la voix de Kim Wilde après l’avoir entendue chanter les chœurs sur un des titres de son frère et qui persuada ce dernier de lui écrire ce titre-ci spécialement pour elle en 1980.

Le succès de cette chanson sera donc considérable à l’époque et son influence est telle que le nombre d’artistes l’ayant reprise est assez impressionnant (plus d’une quarantaine en tout !) les plus célèbres reprises étant celles du groupe pop anglais Atomic Kitten, celle du groupe de hip-hop métal américain Bloodhood Gang, celle du groupe de dance music allemand Cascada ou encore celle de la chanteuse américaine Tiffany.

Mais les groupes One Direction (sur X-Factor), les frères Jonas (sur un de leurs albums) ou même encore Nirvana (sur scène) l’ont également repris.

Ce single emblématique de sa carrière sortira même plusieurs fois : encore en version originale aux Pays-Bas en 1989, remixé par le groupe de techno-dance Cappella en 1994 ou dans une version plus nerveuse encore en 2006 sur son 10ème album studio « NEVER SAY NEVER » en duo avec la chanteuse et guitariste anglaise Charlotte Hatherley.

Personnellement, ma passion pour Kim Wilde a commencé au milieu des années 80 avec le titre « Love Blonde » qui a très bien marché en France (même s’il a beaucoup moins bien marché dans les autres pays du monde) donc évidemment je n’avais pas acheté le single de « Kids In America » au moment de sa sortie.

J’ai acheté le single beaucoup plus tard dans une brocante (très heureux de le trouver en si bon état et surtout pour un prix aussi dérisoire : je crois que c’était 1 franc seulement à l’époque ou quelque chose comme ça). Ce n’est qu’après m’être plus renseigné sur sa carrière (que je ne connaissais pas encore sur le bout des doigts comme aujourd’hui) que j’ai eu l’énorme surprise de me rendre compte qu’en fait j’avais bien là son tout premier disque (jackpot !) ;)

45 TOURS FRANÇAIS DE « KIDS IN AMERICA » :






Il existe 2 autres pressages du 45 tours français différents du mien, l’un a un dos de pochette qui ne mentionne pas que ces chansons sont extraites de l’album « KIM WILDE » et a également des centres injectés du 45 tours qui sont différents et l’autre est une édition spéciale pour les machines jukebox.

45 TOURS FRANÇAIS (2ème pressage) sans mention extrait de l’album et centres différents :




45 TOURS FRANÇAIS ÉDITION SPÉCIALE JUKEBOX :





1. KIDS IN AMERICA 3.27
2. TUNING IN TUNING ON 4.26

Bien sûr j’aime beaucoup la chanson « Kids In America » même si ce n’est pas une de mes chansons préférées de ses débuts (ce serait plutôt « Cambodia » pour moi) et même la face B « Tuning In Tuning On » est charmante, même si je lui préfère nettement également la face B du single américain « You’ll Never Be So Wrong » qui me donne des frissons à chaque fois que je l’écoute (waouh je l’adore).

Le son de synthé que l’on entend au tout début de « Kids In America » est produit par le synthétiseur anglais vintage « WASP » produit par la firme anglaise d’électronique EDP : Electronic Dream Plant. C’est un tout petit synthétiseur aux touches plates ( ! ) qui était réputé pour être très fragile et très peu fiable, mais qui produisait, il faut bien le dire, des sons assez uniques, la preuve.

SYNTHÉTISEUR ANGLAIS VINTAGE « WASP » UTILISÉ SUR L’INTRO 
DE « KIDS IN AMERICA » :


Presque toutes les versions internationales du single original comportent cette photo en noir et blanc de Kim Wilde à l’exception des singles américains et japonais (le single et le single promo japonais ayant même une pochette complètement différente l’une de l’autre également).

45 TOURS ALLEMAND :





Seule l’Allemagne semble avoir pressé à l’époque un Maxi 45 tours pour « Kids In America » mais les versions qui se trouvent dessus sont exactement les mêmes que celles des 45 tours.

MAXI 45 TOURS ALLEMAND :





45 TOURS AMÉRICAIN :



45 TOURS PROMO AMÉRICAIN :




45 TOURS ANGLAIS :





45 TOURS ANGLAIS DIFFÉRENT :
le centre du disque indique ici made in U.K. au lieu de made in GT BRITAIN :



45 TOURS JAPONAIS PROMO :





45 TOURS JAPONAIS :



45 TOURS PAYS-BAS RÉ-ÉDITION DE 1989  :




Dans le vidéo-clip original de « Kids In America », on voit des images de Kim Wilde et ses musiciens interpréter le morceau dans une grande pièce mélangé à d'autres images de Kim Wilde chantant à travers des stores vénitiens. Pendant son interprétation Kim porte un t-shirt blanc avec des rayures noires.

Le musicien qui joue du synthétiseur dans ce clip avec une rose rouge à son veston n’est autre que Ricki Wilde, le frère de Kim et co-compositeur de cette chanson avec son père Marty Wilde.

Il existe un vidéo-clip complètement différent pour la version 1994 de la chanson remixée par Cappella.

Grande injustice toujours pas réparée pour tous les fans de Kim Wilde, il n’existe toujours pas à l’heure actuelle une compilation des quarante et quelques vidéo-clips existants sur la chanteuse ! Honte à toutes ses maisons de disques successives !

Personnellement j’ai pu récupérer uniquement le clip de « Love Blonde » en qualité numérique sur une compilation DVD avec des clips d’autres artistes mais c’est tout. Heureusement qu’il nous reste Youtube pour pouvoir les voir, tous ses autres clips car il y en a un paquet et c’est tant mieux mais vivement un vrai best of DVD quand même !

Voici le lien pour voir sur Youtube le 1er vidéo-clip officiel de « Kids In America » :