Indra – Temptation (single) 1er octobre 1991

3^ème single de Indra, « Temptation » est le morceau qui donnera également son titre à son premier album qui se vendra à plus de 100 000 exemplaires et qui sortit le 25 novembre 1991.

« Temptation » est avec son 2^ème single « Misery » l’un de ses 2 plus gros tubes puisque les 2 morceaux seront 7^ème au TOP 50 des ventes de singles en France (« Misery » le 12 octobre 1991 et « Temptation » le 29 février 1992).

« Temptation » restera au TOP 50 un total de 21 semaines, « Misery » 24 semaines et son premier single « Let’s Go Crazy » 16 semaines.

Cela n’a rien de surprenant quand on sait qu’à l’époque à la télévision française, Indra était très présente par le biais de la diffusion de ses clips ou de ses prestations télévisées. Il y avait peu d’émissions de variétés où elle ne figurait pas.

Cela sera encore plus vrai à la sortie de son 5^ème single « Gimme What’s Real » extrait de son 2^ème album « TOGETHER TONIGHT », sans doute son titre pour lequel elle a fait le plus de promotion.

Dès sa sortie, j’ai bien sûr acheté le 45 tours de Temptation que voici.

45 TOURS FRANÇAIS DE « TEMPTATION » :

1. TEMPTATION radio edit 4.26
2. TEMPTATION beatboxking’s rave mix 4.11

Hormis la version techno trance de « Temptation » que l’on retrouve non seulement en face B du single mais également à la fin de son premier album, on retrouve sur le 45 tours la version single de « Temptation » qui n’a été amputée que de 20 secondes par rapport à la version album de 4 minutes 46 (4 minutes 47 sur son CD de « BEST OF » sorti en 1994).

D’habitude je suis enclin à toujours préférer les versions singles (lorsqu’elles sont plus courtes) par rapport aux versions albums (parfois trop longues, même chez Indra : cas par exemple de la chanson « Rescue Me » : la version single de 4 minutes 42 est un peu plus digeste que la version album de 4 minutes 57), mais dans le cas de « Temptation » je préfère nettement la version album.

Car non seulement la version single n’ampute que 20 secondes par rapport à la version normale et que ces 20 secondes, même si elles ne sont pas essentielles, manquent quand elles ne sont pas là.

En effet dans la chanson Indra enchaîne habituellement ses 2 parties parlées en Français dans ce titre « Change tes habitudes » et « C’est le moment pour ça » et dans la version single on se retrouve juste du coup avec la partie « C’est le moment pour ça », et que, sans rien avant, ça tombe comme un cheveu sur la soupe et le tout fait du coup, un rien bancal.

Du coup, même si je préfère 9 fois sur 10 les versions singles plus courtes, dans ce cas-ci, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi je préfère la version album et pourquoi c’est également la version album de ce titre que l’on retrouve même sur son « BEST OF » officiel sorti le 25 mai 1994.

Un petit mot sur la pochette quand même où Indra est, je trouve, sublime et très bronzée (je ne sais pas où elle a passé ses vacances à l’époque mais tout ce que je peux vous dire c’est qu’il y avait du soleil (ou alors elle a abusé des cabines de bronzage).

J’adore aussi son pantalon à trous très original, même s’il ne doit pas être très évident à mettre (ah ah). Il faut admettre qu’Indra a toujours des tenues très originales sur ses pochettes de disques et ses tenues à trous sont toujours sympas (et sexy, j’imagine que tous les hommes se sont, comme moi, abîmés les yeux sur la pochette de « Misery » : à voir absolument pour ceux qui ne la connaissent pas). ;)

A mon grand regret, je n’ai pas réussi à trouver à l’époque le Maxi CD de cette chanson (et sans rire, cela m’a perturbé de nombreuses années car j’aime bien avoir les versions longues ou extended des tubes qui ont bercé ma jeunesse et j’étais très perturbé que celle-ci manque à ma collection), aussi j’étais très heureux d’avoir enfin réussi à trouver ce Maxi-CD sur E-bay en 2016 (même avec 25 ans de retard !)

Car même si on retrouve bien une version maxi de « Temptation » sur son « BEST OF » de 1994 en piste 13, ce fameux remix appelé « Extended Total Remix » de 5 minutes 12, ce n’était pas la version longue d’origine que l’on retrouve sur le CD Maxi mais bien une toute nouvelle version longue qui a été créé spécialement pour ladite compilation.

Ce « Extended Total Remix » est d’ailleurs très différent et même s’il est très efficace et plus court que l’original, je dois l’admettre, je lui préfère quand même la version longue du CD Maxi officiel (même si j’avoue que ce Total Remix est furieusement électronique et reste très agréable à écouter tout de même).

Voici donc le CD Maxi officiel de « Temptation » que j’ai réussi à avoir tout de même, et oui, même avec 25 ans de retard (mieux vaut tard que jamais lol).

CD MAXI FRANÇAIS DE « TEMPTATION » :

1. TEMPTATION version 45T 4.26
2. TEMPTATION beatboxking’s rave mix 4.11
3. TEMPTATION version maxi 6.38

Contrairement à ce qu’il y a d’écrit sur la pochette (et le CD), la version 45 tours de « Temptation » ne fait pas 4 minutes 10 mais bien 4 minutes 26 comme sur le single puisqu’il s’agit de la même version.

Outre donc la « Version 45T » et le « BeatBoxKing’s Rave Mix », on retrouve également sur ce CD Maxi la version longue officielle de « TEMPTATION » de 6 minutes 38 appelée ici tout simplement « version maxi ». Cette même version longue s’appellera « Club Mix » sur le CD Maxi allemand et « Club Version » sur le Maxi 45 tours sorti en Italie, supports européens sortis bien plus tard que chez nous en 1992.

La « Version Maxi » commence exactement comme la version single jusqu’à environ 4 minutes 30 pour ensuite comprendre la batterie et le saxophone seuls + quelques sons électroniques du plus bel effet jusqu’à la 6^ème minute ou ensuite la version se termine en fondu comme la version single.

Cette version commence également par le gimmick « The first cut on this record has been cross-format focused for airplay success » ce que l’on peut traduire je pense par quelque chose comme « la première piste de ce disque a été faite pour s’adapter à différents formats et assurer ainsi son succès sur les ondes (radio) ».

Comme c’était déjà le cas pour l’album du même nom qui suivra en novembre, après son succès chez nous, ce single est également sorti dans plusieurs pays d’Europe, mais hélas, à ma connaissance, Indra n’a réellement percé en tant que chanteuse que chez nous, tant pis pour le reste de l’Europe, ils ne savent visiblement pas ce qu’ils ont manqué.

Toutefois cela nous a donné quand même quelques pochettes plus ou moins différentes du single de « Temptation » notamment en Allemagne et en Italie. 

POCHETTE DU SINGLE DE « TEMPTATION » EN ALLEMAGNE :

POCHETTE DU MAXI 45 TOURS DE « TEMPTATION » EN ITALIE :

En France, il y avait également des cassettes singles, cette époque bénie où les singles sortaient en 3 formats différents (ah, c’était le bon vieux temps) : 45 tours, cassette single et CD 2 titres, sans oublier les traditionnels Maxi 45 tours et CD Maxi (à partir de 1991).

Si en Italie, les titres du Maxi étaient les mêmes que chez nous, ce n’était pas le cas en Allemagne ou la face B du 45 tours était « City Nights » la piste 7 de l’album.

On retrouve même sur le CD Maxi allemand des versions courtes inédites de « Temptation » comme le « Airplay Mix » de 3 minutes 27 ou encore le « US Airplay Mix » de 3 minutes 50 qui baisse le son en 10 secondes à partir des 3 minutes 40 du single habituel.

CASSETTE SINGLE FRANÇAISE DE « TEMPTATION » : j’aurais bien aimé l’avoir

Bien sûr il existe un vidéo-clip de « Temptation », réalisé par Frédéric GARETT où Indra arbore tantôt une tenue noire et dorée tantôt une tenue moulante très reptilienne, scènes entrecoupées d’images d’hommes torses nus (qu’elle caresse parfois) faisant de la musculation.

Un clip esthétique, très énergique et efficace où encore une fois elle se dépense sans compter dans des chorégraphies endiablées.

Pour voir et revoir le clip très sexy de « Temptation » sur Youtube, c’est par ici :

Indra – Temptation (25 novembre 1991)

1^er album de Indra, « TEMPTATION » regroupe ses 4 premiers tubes « Let’s Go Crazy », « Misery », la chanson qui donne son titre à l’album « Temptation » ainsi que « Tell Me » dans une version album très différente de la version qui sortira l’année suivante en mai 1992.

Cet album comprend 10 titres dont 9 chansons et 1 remix de « Temptation » le « BeatBoxKing’s Rave Mix » qui conserve la trame principale du tube « Temptation » pour en faire une version dub au contenu musical plus proche de la techno trance. Ce remix de 4 minutes 09 était également la face B du single de « Temptation ».

Sur les 9 titres restants on trouve presque autant de bonnes surprises pop (à la hauteur de la qualité des singles) comme le très bon « If You Stop » ou encore « Never Wanna Stop » que de titres que je trouve un peu moins emballants personnellement (car n’étant pas fan de rap) mais qui musicalement sont toujours intéressants.

Parmi ces titres un peu plus standards on trouve le furieusement électronique « City Night » de 3 minutes 30, le plus sombre « Take It The Top » de 4 minutes 54 ou l’encore plus long et expérimental « Kissing In The Moonlight ».

Si l’on rajoute à cela l’énergie insensée de « Let’s Go Crazy », le tubesque « Misery » ou encore le plus posé mais tout aussi charmant « Temptation » on obtient un résultat au final, qui, même s’il n’est pas parfait donne une idée du talent de la chanteuse pour faire beaucoup mieux par la suite (ce qu’elle fera avec une aisance et une grâce déconcertante).

La version album du titre « Tell Me » sera sans doute une surprise pour ceux qui la découvrent aujourd’hui tout en connaissant déjà la version single du morceau tant ces versions sont très différentes.

Non seulement la version album est plus courte que la version single (4 minutes 05 au lieu de 4 minutes 30) ce qui est plutôt rare (en général c’est souvent l’inverse qui se produit) mais en plus c’est presque une toute autre chanson tant seuls le refrain et le tout début des couplets sont conservés, le reste étant complètement différent.

Ici « Tell Me » est entièrement chantée en rap (mis à part le refrain) alors que dans la version single, tout comme dans ses titres qui suivront majoritairement sur les albums 2 et 3, Indra aura tendance à peu à peu abandonner le rap pour lui préférer le style chanté au fur et à mesure que son assurance (et son talent) en tant que chanteuse grandissent et s’améliorent. Ce qui est une très bonne chose je trouve.

Un critique écrivait récemment sur Internet au sujet de cet album qu’il était très typique de la production de dance music de ce début des années 90 avec ses synthés, ses parties de saxophones « pop » et ses samplers. Même si ces arrangements ont quelque peu vieillis, ils se ré-écoutent aujourd’hui toujours avec plaisir (soit avec la larme à l’œil ou avec un sourire en coin c’est selon) que l’on aime ou pas sans doute et je suis plutôt d’accord.

Même si personnellement c’est vraiment plus avec nostalgie et plaisir que je ré-écouterais toujours cet album, car fan d’Indra depuis la sortie de son 1^er single « Let’s Go Crazy », j’ai bien sûr acheté ce CD dès sa sortie (et je m’en félicite encore car il est aujourd’hui pas très évident de pouvoir se le procurer).

CD ALBUM FRANÇAIS DE « TEMPTATION » :

01. TEMPTATION 4.46
02. LET’S GO CRAZY 3.52
03. MISERY 4.14
04. TELL ME 4.05
05. NEVER WANNA STOP 3.26

06. TAKE IT THE TOP 4.54
07. CITY NIGHT 3.30
08. KISSING IN THE MOONLIGHT 5.10
09. IF YOU STOP 4.22
10. TEMPTATION beatboxking’s rave mix 4.09

Ce que j’en pense :

Note sur 10 : 6 sur 10

Le meilleur morceau : Misery
Le pire morceau (hors remixes) : Kissing In The Moonlight
Mon morceau préféré (hors singles) : If You Stop

Côté composition le titre « Let’s Go Crazy » a été écrit et composé par des auteurs/compositeurs très peu connus dont il est encore aujourd’hui difficile d’en savoir plus (selon l’excellent site de la sacem : auteurs : Eric Dhaynaut, Jean Fages, Eric Curylo, compositeur : Pascal Cleonis J. Maton).

Le titre « Tell Me » est le seul qu’Indra a co-écrit avec le compositeur Michel Issahar Zadeh pour la version album auquel se greffera pour le remixage et la musique très différente de la version single Patrick Allouche sous ce qui est, je pense, un de ses pseudonymes J.P. Nabet (nom qui se trouve sur le dos de la pochette du single de « Tell Me », pseudo qui sera utilisé également pour le titre de la chanteuse Abyale « I Don’t Talk About Love ». Il utilise aussi parfois sur les disques d’Indra le nom de JP Allouche (donc c’est parfois difficile de s’y retrouver).

Enfin pour la plupart des autres titres, c’est plus simple, ils sont majoritairement écrits par Cathy Grier et Walter Taieb sous son pseudonyme de Eddy Beatboxking. Le superbe titre « If You Stop », quant à lui a été écrit côté paroles par Elaine Rowan et côté musique par Jean-Pierre SAVELLI qui lui écrira également le titre « I’ll Never Let You Go » que l’on retrouvera sur son 3^ème album « ANYWHERE ».

Jean-Pierre SAVELLI est non seulement le « Peter » du duo « Peter & Sloane » qui a été le tout premier numéro 1 du TOP 50 en France avec leur titre « Besoin De Rien, Envie De Toi » en novembre 1984 mais c’est aussi l’interprète de génériques de séries pour les enfants comme « X-Or », « Goldorak » ou « Albator ».

L’album « TEMPTATION » a été disque d’or en France avec plus de 100 000 exemplaires vendus. Elle fera mieux avec l’album suivant « TOGETHER TONIGHT » qui se vendra, lui, à plus de 150 000 exemplaires.

Après son succès en France, cet album est sorti également en Allemagne 2 ans plus tard avec une pochette complètement différente.

POCHETTE DE L'ALBUM EN ALLEMAGNE :

Les 4 singles extraits de cet album ont eu un succès tel en France qu’ils ont fait d’Indra en très peu de temps celle que l’on a très vite surnommée la Reine de la dance music. Cet album a beau avoir quelques imperfections, son charme reste intact et son énergie est contagieuse.

Pour ceux qui ne le connaîtrait pas, je vous conseille d’écouter mon titre préféré : « If You Stop » (même ma sœur qui ne supporte pas Indra a bien aimé ce titre, c’est dire s’il est irrésistible.).

Pour écouter « If You Stop » sur Youtube, c’est par ici :

Je Ne Sais Pas Pourquoi / Made In Heaven (10 octobre 1988)

4^ème single de Kylie Minogue extrait de son 1^er album « KYLIE » (après « I Should Be So Lucky », « Got To Be Certain » et « The Loco-Motion ») « Je Ne Sais Pas Pourquoi » est sorti dans certains pays anglo-saxons (Canada, Nouvelle-Zélande, Australie et Etats-Unis » sous le titre « I Still Love You ». Sa face B était le titre inédit « Made In Heaven » qui, lui, ne figure pas sur l’album « KYLIE ».

Ce single était prévu pour sortir en Angleterre en double face A (double-a-side en anglais), c'est-à-dire un single dont la face A est exploitée les premiers mois et dont la face B serait exploitée les mois qui suivent car les producteurs de Kylie à l’époque Stock/Aitken/Waterman croyaient assez peu dans les chances de cette chanson de faire un tabac (et quand on écoute honnêtement les 2 titres à la suite, j’avoue que je les comprends un peu).

En ce qui me concerne, bien que j’étais flatté et honoré qu’elle daigne chanter ne serait-ce qu’un tout petit peu en français pour une fois (cocorico !) ce single est l’un des 3 rares de la période Stock/Aitken/Waterman de Kylie Minogue où je préférais nettement la face B à la face A d’un single.

Chose qui se reproduira avec le single suivant où je préférais également nettement « Just Wanna Love You » à « Hand On Your Heart » ou encore 3 ans plus tard ou j’adorais la face B « Do You Dare » mille fois plus que je n’aimais la reprise « Give Me Just A Little More Time ».

Mais contre toute attente « Je Ne Sais Pas Pourquoi » marcha si bien que « Made In Heaven » ne fut jamais exploitée en tant que face A de single, bien qu’un vidéo-clip et plusieurs remixes aient été prévus dans cette optique.

Stock/Aitken/Waterman étaient coutumiers du procédé de double-single à l’époque puisqu’ils l’avaient fait aussi pour Rick Astley où le titre « When I Fall In Love » fut exploité en single le 30 novembre 1987 pour exploiter ensuite sa face B « My Arms Keep Missing You » une fois passées les fêtes de Noël.

« Je Ne Sais Pas Pourquoi » fut le 20^ème single le plus vendu de toute l’année 1988 au Royaume Uni et se classe 2^ème des ventes là-bas pendant 3 semaines (c’est le titre « Orinoco Flow » du groupe Enya qui l’empêchera d’être numéro 1).

En France la chanson s’est classée 15^ème au TOP 50. Ce titre sera également 14^ème en Allemagne, 11^ème en Australie, 10^ème en Norvège, 9^ème en Nouvelle-Zélande, numéro 2 en Irlande et même numéro 1 en Finlande.

Mon amour pour sa face B « Made In Heaven » est ce qui m’a donné l’envie de commencer ma collection de singles de Kylie Minogue qui se poursuit à ce jour. J’ai donc acheté ce 45 tours. 

45 TOURS FRANÇAIS DE « JE NE SAIS PAS POURQUOI » :

1. JE NE SAIS PAS POURQUOI 4.02
2. MADE IN HEAVEN 3.30

La chanson portant un nom différent dans certains pays, du coup, la pochette elle aussi était différente en particulier aux Etats-Unis ou dans son Australie natale.

POCHETTE DU 45 TOURS AMÉRICAIN :

POCHETTE DU 45 TOURS AUSTRALIEN :

Il existe à ma connaissance 2 versions longues de « Je Ne Sais Pas Pourquoi ».

Tout d’abord le « Moi Non Plus Mix » de 5 minutes 53 remixé par Dave Ford qui reprend et rallonge l’instrumentation classique de la chanson et enfin le « Revolutionary Mix » de 7 minutes 16 qui n’a rien de révolutionnaire mais qui reprend la chanson sur un beat plus techno qui le rend nettement moins agréable que l’autre remix plus classique on va dire.

Personnellement je suis halluciné de voir qu’un si mauvais remix provienne de Phil Harding, lui qui fait habituellement des merveilles comme le « Great Aorta Remix » de « Hand On Your Heart » ou les superbes remixes qu’il a fait pour Dead Or Alive, Depeche Mode ou Pet Shop Boys.

En ce qui concerne « Made In Heaven », 3 remixes officiels existent. Tout d’abord le « Made In England Mix » remixé par Pete Hammond parfois écrit sur certains disques (par erreur ou intentionnellement allez savoir) « Maid In England » de 6 minutes 19 c’est la version longue officielle de la chanson qui la rallonge avec goût sans la dénaturer.

Puis vient le « Heaven Scent 12 Inch Mix » de 5 minutes 45 qui est plus une version dub de la chanson (car il ne comprend pas l’intégralité des paroles) et seuls quelques samples subsistent de la version normale de la chanson. Il existe également une version courte de ce remix, simplement amputée d’une minute.

Ce remix « envoyé du paradis » est sans doute responsable de la polémique qui a eu lieu en 1988 où une rumeur faisait penser que la voix de Rick Astley n'était en fait que la voix de Kylie Minogue au ralenti et baissée simplement de quelques tons.

Car il est vrai que lorsque l'on écoute ce remix (et particulièrement ses samples de Kylie chantant la partie « Music, music, music and lights », le mot « music » déformé électroniquement à coups de sampler (ces synthés permettant d'enregistrer puis de déformer la voix humaine sur tous les tons) sonnent vraiment comme du Rick Astley (que cela en est presque drôle).

La polémique a enflée de telle manière à l'époque et elle était prise si au sérieux que les producteurs Mike Stock, Matt Aitken et Pete Waterman  avaient du arranger pour Rick Astley, une audition en tête à tête entre Rick Astley et les dirigeants de sa maison de disques RCA Records afin de leur prouver que c'était bien lui qui chantait sur ses disques.

Chose qu'ils ont pu prouver sans mal bien sûr mais leur inquiétude était légitime dans le sens où quelques mois après à peine éclatait le scandale éclaboussant le groupe Milli Vanilli et où même des doutes d'une même nature pesaient également à l'époque sur la chanteuse Paula Abdul.

Enfin lors du déversement de toute la partie Kylie Minogue du catalogue Stock/Aitken/Waterman en 2009 sur iTunes, on a pu découvrir un remix inédit de « Made In Heaven » le « Original 12 Inch Mix » de 7 minutes 09, sans doute une première mouture du « Made In England Mix ».

Si ce remix est intéressant, son mastering, lui, est carrément maladroit puisque la voix de Kylie est mise trop en avant par rapport à la musique – ce qui donne un déséquilibre flagrant et manifeste qui génère une écoute au casque qui fait particulièrement mal aux oreilles (pour tous ceux qui comme moi, écoutent souvent la musique au casque bien sûr).

C’est d’ailleurs ce que je reprocherais aux 2 premiers albums de Kylie produits par S/A/W c’est que la voix de Kylie est parfois bien maladroitement mise trop en avant par rapport à la musique. Défaut qu’ils ont vite corrigé à partir de « Better The Devil You Know » et de l’album « RHYTHM OF LOVE ».

Grâce au reversement iTunes, on a pu bénéficier également des versions instrumentales de tous ces titres versions courtes ainsi que des versions backing track (musique + choristes mais sans la voix de Kylie). Ces versions ne sont toutefois jamais parues en CD à l’heure actuelle (ce que je regrette) car j’adore les instrumentaux.

« Made In Heaven » étant à mes yeux, bien meilleure que « Je Ne Sais Pas Pourquoi », je vous propose donc de voir le clip de ce titre car même si le clip est nettement moins élaboré que celui de JNSPP, il est beaucoup plus rare.

En effet le clip de « Je Ne Sais Pas Pourquoi » se trouve sur presque toutes les compils DVD consacrées au début de la carrière de Kylie mais le clip de « Made In Heaven » n’est apparu pour la première fois sur une compil DVD consacrée à Kylie que sur le DVD « Greatest Hits » sorti le 18 novembre 2002.

Pour voir le clip de « Made In Heaven » sur Youtube, c’est par ici :

Indra – Misery (22 mai 1991)

Sorti 6 mois après « Let’s Go Crazy » son 1^er single sorti en décembre 1990 (et classé 11^ème du TOP 50 en France), « Misery » est le 2^ème single de Indra mais aussi le 2^ème extrait de son 1^er album « TEMPTATION » qui sortira 6 mois plus tard le 25 novembre 1991 (« Misery » y est la 3^ème piste).

Par rapport à « Let’s Go Crazy » qui était presque intégralement chanté en rap, « Misery » inaugure un refrain non plus samplé cette fois-ci mais bien chanté et cela fait une grosse différence.

« Misery » fera mieux au TOP 50 que son single précédent, puisque ce titre se classera cette fois-ci 7^ème des ventes le 12 octobre 1991 et restera dans le classement pendant 24 semaines (là où « Let’s Go Crazy » n’y était resté que 16 semaines).

La chanson est écrite par Cathy Grier et par le compositeur Walter Taieb sous le pseudonyme de Eddy Beatboxking (littéralement le roi de la boite à rythmes), pseudonyme qu’il utilise à l’époque sur les disques de Indra mais aussi sur ceux de Rozlyne Clarke. 

Le couple Beatboxking/Grier écrira également pour Indra le single suivant « Temptation » qui donnera son titre à l’album ainsi que 4 autres titres sur son 1^er album « Take It The Top », « City Lights », « Kissing In The Moonlight » et mon préféré le très énergique « Never Wanna Stop ».

Le single de « Misery » est sorti en France (en 45 tours, maxi 45 tours, cassette single et cd maxi) ainsi qu’en Allemagne.

En France j’ai pu trouver personnellement le 45 tours puis le CD Maxi que voici :

45 TOURS DE « MISERY »

1. MISERY 4.15

2. MISERY techno mix – instrumental 3.45

Contrairement à ce qu’il y a d’écrit sur le disque vinyle, la version single de « Misery » dure 4 minutes 15 et pas 3 minutes 55, et elle n’est pas différente de la version album.

En face B du 45 tours, on retrouve un remix techno plus radical qui ne conserve que très peu d’éléments de la version normale de la chanson.

Ce remix techno est appelé « Groove Version » sur la pochette du maxi CD mais il s’agit bien du même remix bien appelé technomix sur le CD lui-même ! Il reprend en outre des sons électroniques pas mal du tout et très en vogue à l’époque puisque ces mêmes sons étaient utilisés par François Kevorkian sur ses remixes de « World In My Eyes » pour le groupe Depeche Mode juste moins d’un an auparavant.

CD MAXI DE « MISERY »

1. MISERY version radio 4.15
2. MISERY version club 6.34
3. MISERY groove version 3.45

Le CD Maxi de « Misery » reprend les faces A et B du 45 tours, même si la version techno s’y retrouve avec un autre nom et ajoute la version club très sympa de 6 minutes 34 que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, donc je suis d’autant plus fier d’avoir pu l’avoir à l’époque (même si aujourd’hui tout se retrouve sûrement sur Youtube ou sur Internet en cherchant bien).

Dans cette version maxi de bonne qualité, l’introduction est rallongée jusqu’à durer 1 minute, puis la chanson normale reprend son cours pour rajouter une partie instrumentale inédite à partir de la 4^ème minute avec des sons électroniques très chouettes, j’aime bien.

Le CD du maxi est encore une fois un de ces fameux CD qui peuvent servir de miroir, il est donc aussi pratique que joli mais sa beauté ne peut pas être rendue convenablement par un scanner (aussi bon soit-il).

« Misery » fut non seulement un grand bon qualitatif au niveau musical et vocal pour Indra mais c’est aussi (je pense) le 1^er single de Indra à bénéficier d’un vrai vidéo-clip où même si aujourd’hui certaines chorégraphies du clip peuvent sembler désuètes, mais le tout ne manque pas de charme surtout lorsque l’on voit toute l’énergie qu’elle dépense dans ce vidéo-clip.

Il n’existe toujours pas à l’heure actuelle malheureusement de compilation DVD regroupant l’intégrale des clips de Indra pourtant suffisamment nombreux. Heureusement, il nous reste nos vieilles cassettes VHS et Youtube bien sûr pour pouvoir les revoir.

Pour voir ou revoir le clip de « Misery » de Indra, voici le lien Youtube.

Je suis de retour (et oui enfin)

Par manque de temps j’avoue que j’avais un peu mis de côté mes blogs musicaux. Mais à la demande de certains lecteurs qui attendaient la suite de mes rétrospectives sur le monde de la musique, j’ai décidé de reprendre mes activités en reprenant ce blog sur blogspot.

Après mure réflexion et même si ça peut faire un peu girouette de ma part, j’ai décidé de poursuivre sur blogspot au lieu de tumblr (car même si l’interface de gestion de tumblr est nettement plus agréable et permet l’insertion de photos bien plus rapidement que celle de blogspot, sur tumblr nous sommes limités à 10 photos par article, ce qui est je trouve trop peu surtout lorsque je souhaite afficher des livrets CD en intégralité qui font souvent bien plus de 10 pages.

Me voici donc de retour sur blogspot. Attention c’est reparti.