3ème extrait de l’album
du même nom, True Blue qui vient après les singles Live to tell et Papa don’t
preach démontre à merveille, la versatilité des morceaux de cet album car on ne
peut pas faire plus différent que ces 3 titres et pourtant, écoutés à la suite
des autres, ils vont si bien ensemble, c’est un paradoxe.
Après la ballade envoutante et la
pop sucrée, voilà que la Madonne des charts nous plonge dans un style années 50/60
tout à fait inhabituel pour elle et signe là pourtant un titre tout à fait digne
des meilleures productions de la Motown auquel ce titre a souvent été comparé.
Le clip très kitsch qui l’accompagne se déroule dans un décor tout bleu
reproduisant un dinner américain dans lequel Madonna et 2 de ses vraies amies
(dans la vie) déambulent pour finir au volant d’une voiture d’époque
décapotable.
Sorti fin septembre 86, True Blue
est le 3ème titre de Madonna à se classer n°1 en Angleterre (après
Into the groove et Papa don’t preach).
La version du 45 tours appelée
Remix/Edit de 4’22 est toujours à l’heure actuelle inédite en cd et ne figure dans
aucune des compilations ou albums de Madonna. Cependant, la version longue appelée
The Color Mix semble plus être basé sur cette version que sur la version album.
Cas assez rare dans l’histoire de
la musique pour être signalé, ici la version 45 tours était plus longue de
quelques secondes par rapport à la version album alors qu’en règle générale, c’est
l’inverse qui se fait : le single étant souvent raccourci ou remixé plus
court afin de mieux passer en radio, mais comme Madonna n’a que faire des
conventions…
Là encore il existe probablement
autant de variantes de cette pochette de disque que de pressages existants de ce titre,
mais toujours avec cette même photo, mais tantôt plus claire, tantôt plus
foncée, plus bleutée avec le titre de la chanson écrit en haut, en bas, en haut
et en bas ou encore à droite. Ceux qui veulent collectionner tous les supports
différents, bon courage ! ;)
Je suis particulièrement fier de
compter ce pressage dans ma collection de disques (comme je suis toujours fier
d’avoir un pressage japonais en général car ils sont souvent uniques dans le
sens où ils intègrent toujours : soit une pochette inédite, soit des
titres qui ne figurent nulle part ailleurs et quoi qu’il en soit, ils ont
toujours une qualité sonore irréprochable et bien souvent supérieure aux autres
pressages internationaux). Sur la tranche du cd il n’y a d’ailleurs pas écrit
True Blue mais Super Club Mix (autre étrangeté nippone).
Sur ce disque (dont le track
listing figure uniquement sur le cd et pas sur la jaquette : une
bizarrerie assez unique je dois le dire), on trouve en titre 1 la version
longue officielle de True Blue, le fameux The Color Mix de 6’38 (titre à
présent beaucoup moins rare sur cd qu’à la parution de ce disque car il figure aujourd’hui
sur la ré-édition remasterisée de l’album True Blue). J’aime beaucoup ce Color
mix qui, comme le maxi de Papa don’t preach est très différent de la version
normale sans que j’arrive à déterminer pourquoi. Mais j’ai l’impression que le
son est plus dur ici par rapport à la version de l’album car certains des sons
semblent avoir été remplacés par d’autres : ce qui la
rend différente et à la fois semblable. C’est assez étrange comme sensation à l’écoute
mais j’aime bien ça au final.
En titre 2 du disque on trouve (rien
à voir) le dub version longue de Everybody qui dure 9 minutes ! Ce mix pas
désagréable au demeurant est malgré tout BIEN TROP LONG mais il a cependant 2
qualités : il commence par la batterie seule, puis arrivent un son, puis 2,
puis 3, ce qui fait qu’il nous montre bien (et moi en tant que musicien j’adore
ça) comment la chanson Everybody est construite et surtout il se termine par
Madonna qui interprète Acappella à la fin son fameux gimmick « dance and
sing, get up and do your thing », sans musique, ni batterie ce qui fait que
des remixeurs en herbe pourraient sans trop de moyens avec cela faire leur
propre mix et dub de Everybody (il faudra que j’essaye un de ces jours d’ailleurs,
ça pourrait être amusant). ;)
En titre 3 sur ce cd il y a la
version Extended Remix de Papa don’t preach de 5’45 et en titre 5 la version
instrumentale de Live to tell de 5’50.
Et pour finir en titre 4 il y a
le mix Extended Version de Everybody qui dure 5’59 mais qui n’est en fait que
la version présente sur le 1er album de Madonna, rallongé uniquement
d’une minute supplémentaire comblée par une répétition sans fin du gimmick de
la chanson « dance and sing… », donc ce mix n’a pas trop d’intérêt et
je trouve la version album finalement plus digeste et le début de et la fin de la
version dub bien plus originaux et remarquables.
Bref je trouve ce disque très original car il contient des titres d'époques différentes de la carrière de Madonna et s'il ne contenait pas tant de dub et de versions instrumentales, il serait presque un remix album digne d'un You can dance volume 2, donc mes amis japonais, vous nous ressortez des disques comme ça, quand vous le voulez, moi j'achète ! ;)
Dommage qu'il existe si peu de remixe de cette chanson qui a tout de même beaucoup de potentiel à ce niveau là!
RépondreSupprimerCependant c'est un très beau support que tu as là!
Merci. C'est vrai que la version album de True Blue (par exemple) a des sons très beaux (merci les synthés Yamaha) et donc il y avait de la matière pour faire plein de remixes géniaux. Je regrette moi aussi qu'il n'y ait qu'un seul remix version longue de ce titre.
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